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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 22:35

     New York, New York, comédie dramatique de Martins Scorsese. Avec Robert De Niro, Liza Minnelli, Lionel Stander, Barry Primus...

La note de Tranches de Ciné : 3/5http://i85.servimg.com/u/f85/11/25/44/81/18460811.jpg

 

     Le pitch : Le 8 Mai 1945, le saxophoniste Jimmy Doyle (R. De Niro) rencontre Francine Evans (L. Minnelli), une chanteuse, et tente de la séduire, sans succès. Mais leurs chemins se croisent à nouveau et vont ensemble faire carrière dans un orchestre de swing.

 

     La critique : J'adore Martin Scorsese. Taxi Driver (1976), Raging Bull (1981), Shutter Island (2010), Les Infiltrés (2006) et d'autres figurent parmi mes films favoris. Mais cette fois, c'est différent.

     Je partais pourtant avec un excellent a priori sur ce film mais je n'ai pas vraiment accroché. J'ai même eu du mal dès le départ, la première demie-heure (qu'avec le recul je vois comme essentiel dans le scénario) m'ayant en quelque sorte gonflé. Mais la suite a fini de me mettre dans le bain et je me suis dit que tout n'était pas perdu. Et puis Scorsese est connu pour les longueurs qu'il met dans chacun de ses films et qui, en tant normal, passent comme une lettre à la poste. Mais finalement, ça n'a pas été si bien que ça. J'ai avant toute chose trouvé ce film bien trop long, avec ses 2h10 là où 1h30 (1h45 à la rigueur) auraient amplement suffi (et encore, je n'ai pas regardé la version longue...). Néanmoins, ça ne veut pas dire que je me suis totalement ennuyé. J'ai au contraire suivi l'histoire avec intérêt, malgré quelques passages où j'ai volontiers décroché. En fait, on pourrait synthétiser ma pensée en disant que l'histoire que raconte ce film n'est pas inintéressante mais elle est trop longue et souffre de trop de longueurs (attention, ce n'est pas tout à fait la même chose, car un film long peut ne pas avoir de longueurs et un film court peut en avoir). En revanche, s'il y a une chose que j'ai appréciée, c'est bien la bande originale. Du bon vieux swing comme on savait en faire dans les années 1950. Saxophones, trompettes, batteries, pianos, on retrouve tous ces intruments typiques du genre s'accorder parfaitement dans les différents morceaux que nous fait découvrir ce film. N'oublions pas d'évoquer le passage (tant attendu) où Francine (Liza Minnelli) chante cette merveilleuse chanson qu'est "New York, New York".

     Ce qui sauve vraiment le film, c'est sans aucun doute Robert De Niro. Il est encore une fois excellent devant la caméra de Martin Scorsese et il nous régale. En revanche, je n'en dirais pas autant de Liza Minnelli, sans aucun doute meilleure chanteuse qu'actrice. Elle offre une prestation en dents de scie, tantôt fade, tantôt agréable à voir.

     New York, New York, loin d'être le meilleur film de Scorsese, est un film qui souffre de sa durée. Je reste en effet convaincu que, plus court, il aurait été bien mieux.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     Martin Scorsese estime lui-même aujourd'hui que New York, New York est un de ses films les plus faibles.

     Robert De Niro a appris a jouer du saxophone pour le rôle de Jimmy Doyle. Néanmoins, on ne l'entend très peu jouer lui-même dans le film.

     "New York, New York", chanson dont la version de Franck Sinatra est reconnue dans le monde entier, est, telle qu'on la connaît aujourd'hui, le fruit des insistances de De Niro auprès des compositeurs. En effet, la version originale ne lui plasait pas et le morceau a été largement recomposé. L'acteur a en quelque sorte contribué à la composition d'une des chansons les plus connues au monde.

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