Tranches de Ciné

     Real Steel, film de science-fiction de Shawn Levy. Avec Hugh Jackman, Dakota Goyo, Evangeline Lilly, Anthony Mackie...

La note de Tranches de Ciné : 3/5

     Le pitch : En 2020, la boxe a beaucoup changé. Ce ne sont plus des hommes sur le ring mais des robots. Charlie Kenton (H. Jackman) est un ancien boxeur reconverti dans ces combats robotiques mais le succès ne lui sourit pas. Et la chance non plus puisque, lorsque son ex-femme meurt, il se retrouve en charge de son fils (D. Goyo), au moins pour l'été. Ensemble, ils vont se faire un nouveau robot de combat et tenter de combattre les meilleurs.

     La critique : Désolé pour la piètre rédaction du pitch de ce film mais j'avoue que je ne savais pas trop comment m'y prendre... Enfin, passons à la critique, car c'est bien ça qui compte, non ?

     Science-fiction, drame, action et même un peu de comédie. Real Steel mélange les genres. Pour autant, on ne peut pas dire qu'il aille au bout de l'idée. Le film reste en effet centré sur son domaine principal (action-SF) et n'en sort que par moments plus ou moins fugaces qui ne changent pas grand-chose à l'ambiance générale. Le scénarion quant à lui n'est pas si mal construit qu'on a pu l'entendre. S'il s'accorde quelques facilités, on le lui pardonnera puisque, dans l'ensemble, il avance plutôt bien, sans grandes incohérences et enchaîne les éléments de manière plutôt bien coordonnée. Mais là où le film perd en saveur, c'est dans les thèmes qu'il aborde : le lien père-fils, l'aboutissement de soi, etc... Classiques au possible, ces thèmes-là ont tous été vus, vus, vus et revus et, malheureusement, ça ne sert pas ce film. Celui-ci se retrouve inévitablement enlisés dans quelques clichés attendus dont on aurait espéré que Shawn Levy aurait su les éviter pour nous offrir de l'originalité dans le traitement des ces éléments... Au lieu de cela, il offre le menu habituel. Dommage. En revanche, il y a un aspect sur lequel Real Steel ne démérite pas : les effets spéciaux. Bien qu'utilisés massivement (en même temps, on n'allait pas construire de vrais robots de combats...), ils sont loin d'être désagréables à l'oeil. Les robots sont franchement bien réalisés, leurs mouvements sont fluides et l'ensemble ne pose finalement aucun problème. D'ailleurs, puisqu'on parle des robots, j'avoue que je craignais un peu d'avoir une mise en scène épileptique pour les combats mais j'ai été rassuré de voir des combats plutôt esthétiques avec des plans qui se succèdent certes vite mais bien.

     Côté casting, Hugh Jackman porte le tout sur ses larges épaules. Pour autant, il n'est pas non plus au sommet de sa forme. Assez sobre dans son interprétation, il donne néanmoins à son Charlie Kenton ce côté bourru (très bourru même) qu'il lui fallait. Mais c'est surtout dans son échange avec le jeune Dakota Goyo que Hugh Jackman se détache le plus. Les deux acteurs se renvoient très bien la balle et le lien père-fils du film n'en est que plus intéressant. Le jeune garçon semble quant à lui très à l'aise devant les caméras. Un peu trop peut-être mais on mettre à nouveau ça sur le compte de la jeunesse et du manque d'expérience certain qu'un garçon de son âge peut accuser.

     Real Steel est donc avant tout un bon divertissement dans lequel il ne faut pas chercher beaucoup plus que cela.

     Le "Oh au fait !" :

     Real Steel a été l'occasion pour Microsoft de lancer un gros teasing autour de la console qui devrait succéder à la X-Box 360. En effet, lors du combat entre Atom et Zeus, il est possible de voir un panneau affichant X-Box 720. Depuis, rien n'a été confirmé.

     Le boxeur Sugar Ray Leonard a participé à l'élaboration des combats de boxe et a apporté de nombreux conseils à Hugh Jackman.