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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 18:37

     Jurassic Park, film d'aventures de Steven Spielberg. Avec Sam Neill, Jeff Goldblum, Laura Dern, Richard Attenborough...

La note de Tranches de Ciné : 4/5jurassic_park-affiche.jpg

 

     Le pitch : Les docteurs Alan Grant (S. Neill) et Ellie Sattler (L. Dern) réalisent des fouilles afin de déterrer les ossements d'un dinosaure mais ils sont interrompus par l'arrivée de John Hammond (R. Attenborough). Cet homme d'affaires vient leur faire une offre alléchante : financer tout leur programme de fouilles s'ils viennent découvrir son nouveau parc d'attractions, Jurassic Park, où ses équipes de scientifiques ont réussi à recréer des dinosaures. Mais ces derniers n'ont pas l'intention de rester enfermés dans leurs enclots...

 

     La critique : Steven Spielberg est connu pour son imagination sans bornes. Dire que Jurassic Park est le plus original de ses films n'est pas forcément déplacé.

     Ce qu'il y a de bien avec Spielberg, c'est qu'il donne l'impression de tout savoir, tout connaître, y compris en termes de genres cinématographiques (et ce n'est pas si faux que ça). Si je dis ça c'est parce que ce film est une sorte de touche à tout (ou presque). En effet, on part grosso-modo sur un film d'aventures pour enfant avec des dinosaures et tout, et tout... Bref, un monde assez fantastique, le tout assaisonné d'une musique de John Williams tout ce qu'il y a de plus approprié et de dinosaures (bien sûr) pas si mal fichus. Dès le départ, Spielberg veut accrocher et il y arrive sans mal. Puis le film varie. Il devient film catastrophe puis film d'angoisse, tout en restant toujours sur la vague du film fantastique et d'aventures. J'évoquais plus haut la musique de John Williams et j'aimerais simplement ajouter qu'il signe ici un oeuvre incroyable, intemporelle et culte. Souvenez-vous de la musique qui retentit lorsque les personnages arrivent sur l'île en hélicoptère, elle est grandiose, comme toujours.

     Côté casting, je retiendrai surtout la prestation d'un Jeff Goldblum parfait. Il incarne le docteur Malcolm avec brio et lui donne ce grain de folie si particulier qui fait que ce n'est pas un scientifique aussi barbant qu'il aurait pu l'être. Mais n'oublions pas de parler de Sam Neill dont le jeu reste convenu mais qui ne se débrouille quand même pas si mal, notamment lorsqu'il cherche à souligner les difficultés de son personnage face aux enfants. Enfin, Laura Dern joue elle aussi un jeu assez convenu et attendu malgré quelques passages où elle laisse envisager quelque chose d'intéressant.

     Jurassic Park est donc un très bon film très divertissant qui saura plaire à tous par son astucieux mélange des genres.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     La post-production du film a été entièrement confiée à George Lucas (créateur de Star Wars bien sûr). Spielberg était trop occupé à tourner La Liste de Schindler.

     Harrison Ford, Richard Dreyfuss et William Hurt ont tous les trois été envisagé pour tenir le rôle du docteur Grant, finalement accordé à Sam Neill.

     En 2000, Toy Story 2 fait un petit clin d'oeil à Jurassic Park. En effet, dans l'une des scènes se déroulant dans le magasin de jouets, la bande d'amis de Woody est en voiture mais Rex, à la traîne, leur court après. On a alors un plan sur le rétroviseur où l'on voit Rex courant derrière la voiture, ce que l'on voit également dans ce film, mais avec un vrai T-rex...

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 17:18

     Le Seigneur des Anneaux - Le Retour du Roi, film fantastique de Peter Jackson. Avec Elijah Wood, Viggo Mortensen, Ian McKellen, Orlando Bloom...

La note de Tranches de Ciné : 5/5132888060215c07.jpg

 

     Ce film est la suite du Seigneur des Anneaux - Les Deux Tours (P. Jackson, 2002).

 

     Le pitch : Saroumane (C. Lee) a été défait. La Communauté est presque entièrement réunie, à l'exception de Frodon (E. Wood) et Sam (S. Astin) qui avancent toujours plus vers le Mordor, guidés par Gollum (A. Serkis). De son côté, Sauron attaque le Gondor et sa capitale : Minas Tirith. Gandalf (I. McKellen) tente de faire tenir les troupes tandis qu'Aragorn tente de faire valoir son titre d'hériter du trône du Gondor pour mobiliser une armée et combattre Sauron. La bataille qui va déterminer l'avenir de la Terre du Milieu est sur le point de commencer.

 

     La critique : Grand final de la trilogie de Peter Jackson, Le Retour du Roi est sans conteste le meilleur opus de la saga.

     Il y a tout ce qu'il faut dans ce film pour en faire l'exemple parfait du film d'aventures fantastiques ! On avait bien évidemment la grande partie de ces éléments dans les deux autres films (l'univers, l'histoire, les personnages caractéristiques du genre...) mais là, il y a quelque chose en plus. En effet cet épisode est beaucoup plus spectaculaire et cela grâce à des scènes de batailles incroyables aux portes de Minas Tirith. Quel spectacle ! Quelle maîtrise ! Rythmées, elles constituent pour moi le coeur de cet ultime opus de la trilogie. Relevons aussi le final de ce film. Cette fin est incroyable. Que ce soit par le faux-suspense (qui marche quand même) dans la scène de la Montagne du Destin ou par le départ de Gandalf et Bilbon à la toute fin, il y a de quoi apprécier la façon dont cette oeuvre se termine.

     Côté casting, toujours la même grande équipe alors pas de nouveaux commentaires de ma part...

     Peter Jackson vient donc conclure une très grande saga avec un très grand film !

 

     Le "Oh, au fait !" :

     Le Retour du Roi a réussi à collecter onze Oscars, soit la totalité des statuettes pour lesquelles il avait été nommé. Il égale donc Ben-Hur et Titanic quant au nombre de statuettes et Gigi et Le Dernier Empereur quant au fait de remporter toutes ses nominations. On notera cependant qu'aucun acteur n'a été récompensé.

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 12:50

     Le Seigneur des Anneaux - Les Deux Tours, film fantastique de Peter Jackson. Avec Elijah Wood, Viggo Mortensen, Ian McKellen, Orlando Bloom...

La note de Tranches de Ciné : 4/5seigneurdesanneaux2-2.jpg

 

     Ce film est la suite du Seigneur des Anneaux - La Communauté de l'Anneau (P. Jackson, 2001).

     Il est suivi par Le Seigneur des Anneaux - Le Retour du Roi (P. Jackson, 2003).

 

     Le pitch : La Communauté de l'Anneau est séparée. Frodon (E. Wood) et Sam (S. Astin) sont en route pour le Mordor tandis qu'Aragorn (V. Mortensen), Legolas (O. Bloom) et Gimli (J. Rhys-Davies) partent sauver Merry (D. Monaghan) et Pippin (B. Boyd), prisonniers des Orcs. Mais pendant ce temps, le Mordor regroupe son armée, que ce soit au pied de la tour de Sauron ou de celle de Saroumane (C. Lee), en Isengard.

 

     La critique : Poursuivant l'adaptation de la trilogie de J.R.R. Tolkien, Peter Jackson nous offre ici un spectacle semblable à celui déjà proposé avec La Communauté de l'Anneau, un an plus tôt.

     Car oui, le réalisateur s'inscrit parfaitement dans la lignée de ce qu'il avait réalisé avec son premier opus. Il a choisi de reprendre les mêmes ingrédients, les mêmes mécanismes et le tout fonctionne à merveille. Si l'histoire que raconte ce film n'est pas la plus palpitante de la trilogie (malgré son indéniable qualité globale), on ne s'en lasse quand même pas. Rythmé, le film va et vient d'une intrigue à l'autre, toutes étant finalement reliées. Mais on se souviendra bien sûr de la qualité du film en termes d'images. J'avais dit avec La Communauté de l'Anneau que le rendu était parfait graphiquement parlant mais cette fois-ci, il l'est encore plus. Les effets spéciaux sont magnifiques et parfaitement maîtrisés. De plus, ils viennent soutenir ce rythme que j'évoquais plus haut.

     Côté casting, il va être difficile pour moi d'en dire plus que dans ma précédente critique puisque l'équipe est tout simplement la même que dans la premier épisode de la saga. On notera néanmoins l'arrivée d'acteurs tels que Bernard Hill dans la rôle du roi Théoden du Rohan mais surtout la plus grande importance accordée à Andy Serkis par son rôle de Gollum, personnage bien plus présent qu'auparavant. Cet acteur faisait alors découvrir la motion capture et prouve qu'un personnage en images de synthèses peut-être aussi expressifs qu'un acteur en chair et en os (cela sera confirmé avec Yoda dans les épisodes II et III de Star Wars).

     Dans la parfaite continuité de La Communauté de l'Anneau, Les Deux Tours viennent confirmer que cette saga fantastique constitue l'un des oeuvres majeures du début du XXIème siècle.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     Cet épisode compte près de 800 plans d'effets visuels, contre près de 600 dans la premier film.

     Les Deux Tours a reçu deux Oscars : Meilleurs Effets visuels et Meilleur Montage sonore.

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 12:41

     Le Seigneur des Anneaux - La Communauté de l'Anneau, film fantastique de Peter Jackson. Avec Elijah Wood, Viggo Mortensen, Ian McKellen, Sean Bean...

La note de Tranches de Ciné : 4/56909.jpg

 

     Ce film est suivi par Le Seigneur des Anneaux - Les Deux Tours (P. Jackson, 2002).

 

     Le pitch : Frodon Saquet (E. Wood), un jeune Hobbit, hérite de l'anneau que son oncle Bilbon (I. Holm) avait trouvé bien longtemps auparavant. Cet anneau est l'Anneau Unique, détenteur d'un immense pouvoir dont Sauron, un sombre seigneur, veut s'emparer de nouveau. Gandalf (I. McKellen), un magicien, charge alors Frondon d'apporter l'anneau à Elrond, chez qui sera formée la Communauté de l'Anneau, chargée de porter l'anneau en Mordor afin de le détruire dans les laves de la Montagne du Destin.

 

     La critique : Difficile de résumer une oeuvre aussi importante. La critiquer n'est pas plus aisé... Adapté du roman de J.R.R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux - La Communauté de l'Anneau ouvre ce qui se révélera être, à côté de Star Wars, l'une des sagas les plus impressionnantes de l'histoire du cinéma. N'ayant pas lu les livres d'origine (je sais, c'est mal...), je ne me pencherai (une fois de plus) pas sur le côté adaptation du film.

     Je disais que critiquer ce film ne serait pas facile et je vais expliquer pourquoi. Ce film est incroyablement dense ! Il y a tellement d'éléments qu'il est difficilement envisageable d'apporter un regard complet sur l'ensemble des presque 3 heures sur lesquelles court le film (mais il semblerait que ce soit à l'image du roman). Je reviendrai donc d'abord sur le fait que les différents événements s'enchaînent globalement bien. On sait qu'adapter un roman sur grand écran entraîne nécessairement des pertes dans la trame de celui-ci et je ne doute pas que ça a été le cas avec Le Seigneur des Anneaux mais Peter Jackson semble avoir parfaitement maîtrisé l'obstacle, proposant ainsi une trame qui conserve de sa richesse et qui se déroule convenablement. J'insisterai ensuite sur la mise en image de l'univers du roman. Peter Jackson et son équipe ont réussi à recréer tout ce monde de manière incroyable. Les décors et paysages sont magnifiques et participent complètement à la mise en oeuvre de cet immense chantier.

     Côté casting, j'avoue être impressionné par sa qualité : Elijah Wood, Viggo Mortensen, Ian McKellen, Sean Bean, Christopher Lee, Orlando Bloom... Casting 5 (voire 6) étoiles ! Il n'y a rien à laisser. Si Elijah Wood joue de manière inégale, on admirera la prestation de Viggo Mortensen, qui devient l'archétype même du héros de film fantastique. Sans oublier Ian McKellen, qui donne à Gandalf tout ce qu'il faut pour en faire un vieux sage vénérable.

     Je sais que cette critique n'est pas la plus flamboyante qu'on ait pu faire sur La Communauté de l'Anneau mais je n'arrive vraiment pas à faire mieux (il y a trop de choses à dire !).

 

     Le "Oh, au fait !" :

     Le réalisateur Peter Jackson apparaît furtivement dans le film, lorsque Frodon et des trois amis hobbits arrivent à l'auberge du Poney Fringant, à Bree.

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 11:39

     Retour vers le Futur III, film de science-fiction de Robert Zemeckis. Avec Michael J. Fox, Christopher Lloyd, Mary Steenburgen, Thomas F. Wilson...

La note de Tranches de Ciné : 4/5retour_w434_h_q80.jpg

 

     Ce film est la suite de  Retour vers le Futur II (R. Zemeckis, 1989).

 

     Le pitch : Après que Doc (C. Lloyd) ait été foudroyé dans la DeLorean en 1955, il a été envoyé en 1885. Après avoir reçu une lettre de ce-dernier et avoir découvert les événements qui l'attendent là-bas, Marty (M. J. Fox) décide de la rejoindre afin de l'aider à revenir en 1985. Mais Doc va bientôt rencontrer Clara (M. Steenburgen), une institutrice qu'il ne voudra pas quitter.

 

     La critique : Dernier épisode de la trilogie de Robert Zemeckis, ce Retour vers le Futur III est à un film à part dans cette saga.

     Cela ne veut pas dire qu'il est moins bon, au contraire. Pour la troisième fois, Zemeckis réussit à nous servir la même recette sur base d'un mélange d'humour et de science-fiction équilibré. Mais le plus fort, c'est qu'il ne nous lasse toujours pas. Mais tout de même, il y a quelque chose qui place ce film à part à côté des deux autres. La question est de savoir quoi et j'avoue que j'ai du mal à le savoir... Déjà, je trouve le scénario moins complexe que dans les deux autres films. Alors, évidemment, ce n'est pas forcément un défaut puisque ça peut éventuellement simplifier la compréhension et augmenter le plaisir de suivre les aventures de Marty et Doc. Mais je trouve quand même qu'on perd une part de l'originalité qui a, selon moi, contribué au succès de la saga. Ou bien est-ce cette romance qui lie Doc et Clara Clayton, nouveau personnage apporté par ce film. C'est vrai qu'on avait avant celle entre Marty et Jennifer mais c'était plus effacé, plus en arrière-plan. Or, ici, cette histoire est au coeur même de la trame scénaristique, apportant ainsi son lot de rebondissements. Allez, je dirai que c'est à la fois l'un et l'autre de ces points qui font que je trouve ce film différent des deux précédents.

     Côté casting, toujours rien à ajouter. Tout le monde est encore là et je ne pourrais pas en dire plus que dans mes critiques précédentes. Je parlerai juste de Mary Steenburgen, nouvelle interprète de ce troisième film. Pas franchement mauvaise, cette actrice n'est pas non plus exceptionnelle. Si elle réussit à séduire Doc, il n'est est pas forcément autant avec le spectateur...

    Robert Zemeckis conclut donc sa trilogie sur un film différent des deux premiers. Cela ne l'empêche pas de finir en beauté.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     Suite à ce film, l'univers de Retour vers le Futur a été décliné en série animée pour la télévision, produite de 1991 à 1993. On y suivait les aventures de tous les personnages du film mais également des enfants de Doc à travers des voyages temporels qui, en plus d'être amusants, avaient le mérite d'être ludiques. Christopher Lloyd apparaissait en eprsonne dans chaque épisode dans le rôle de Doc pour une séquence "scientifique". Retour vers le Futur, ou comment lier l'utile à l'agréable.

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 11:08

     Retour vers le Futur II, film de science-fiction de Robert Zemeckis. Avec Michael J. Fox, Christopher Lloyd, Thomas F. Wilson, Lea Thompson...

La note de Tranches de Ciné : 4/5retour-vers-le-futur-2-affiche.jpg

 

     Ce film est la suite de Retour vers le Futur (R. Zemeckis, 1985).

     Il est suivi par Retour vers le Futur III (R. Zemeckis, 1990).

 

     Le pitch : Tout juste revenu de 1955, Marty McFly (M. J. Fox) est embarqué par Doc (C. Lloyd) dans sa DeLorean pour partir dansle futur, en 2015, où un événement lié à Marty pourrait aboutir à la fin de sa famille. Mais en 2015, le vieux Biff Tannen (T. F. Wilson) emprunte la DeLorean pour retourner en 1955 et modifier son propre avenir. Marty et Doc doivent alors rétablir la situation.

 

     La critique : On prend les mêmes et on recommence. C'est visiblement l'idée qu'a eue Robert Zemeckis quand il a décidé de réaliser une suite au premier épisode de sa saga temporelle.

     Car oui, on retrouver tout ce qui avait fait le succès du premier film dans cette suite. Humour, science-fiction et logique scientifique complexe... Le mélange est à nouveau réalisé dans les mêmes mesures afin d'offrir le même résultat. Mais il ne faut pas pour autant croire que ce Retour vers le Futur II en devient lassant. Car, après tout, un film qui propose la même base que son prédécesseur, ça peut sembler lassant. Or, il n'en est rien ici car Zemeckis réussit à faire ce qu'il a toujours su faire : proposer un scénario riche et original. Sans oublier que ce scénario-ci offre quelque chose de plus complet encore que dans le premier film. On part dans le futur, pour revenir dans un passé modifié, etc... On arrive à quelque chose de particulièrement riche en rebondissements ! Néanmoins, je regrette que le film devienne un peu long sur le fin. Quelques longueurs viennent légèrement gâcher le plaisir de retrouver Marty et Doc mais qu'on se rassure, il n'y en a pas tant que ça.

     Côté casting, on retrouve bien évidemment les mêmes acteurs. Michael J. Fox, Christopher Lloyd, Lea Thompson et Thomas F. Wilson... Ils sont tous de retour dans leurs rôles respectifs. Concernant Fox et loyd, je vous renvoie à ce que je disais d'eux dans ma critique du premier film. En effet, ils offrent ici une prestation équivalente. Je reviendrai cependant sur Thomas F. Wilson et son sextuple rôle (Biff Tannen version raté et version riche, Biff vieux, Biff jeune, grand-mère Tannen, Griff Tannen). Il prend à mon sens dans ce deuxième film une ampleur plus grande que dans le premier. On le découvre mieux et on voit qu'il s'agit d'un bon acteur. Si son jeu reste un peu convenu et répétitif, il faut reconnaître qu'il a donné à Biff/Griff une identité propre, une personnalité complète.

     Ce deuxième opus de la saga de Robert Zemeckis est donc dans la parfaite continuité du premier.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     On remarquera, lorsque Marty arrive en 2015, le nom du film affiché au cinéma. Il s'agit des Dents de la Mer 19 (rien que ça), réalisé par un certain Max Spielberg.

     On notera également quelques références qui seront utilisées pour la troisième film. Dans une scène, Biff regarde un western avec Clint Eastwood, où le personnage de celui-ci révèle un semblant de gilet pare-balles (technique utilisée par Marty dans Retour vers le Futur III). Enfin, le personnage de Bufford "Molosse" Tannen, ancêtre de Biff, est évoqué.

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 20:07

     Retour vers le Futur, film de science-fiction de Robert Zemeckis. Avec Michael J. Fox, Christopher Lloyd, Lea Thompson, Crispin Glover...

La note de Tranches de Ciné : 5/5bttf_france_01.jpg

 

     Ce film est suivi par Retour vers le Futur II (R. Zemeckis, 1989).

 

     Le pitch : En 1985, Marty McFly (M. J. Fox) doit retrouver son amic Doc Brown (C. Lloyd) sur un parking en pleine nuit. Ce dernier a en effet une grande invention à lui dévoiler : une machine à voyager dans le temps. Mais des terroristes libyens font irruption et Marty, emporté par les événements se retrouve bientôt en 1955. La question est alors : comment revenir ?

 

     La critique : Avec la renommée qu'a ce film, on pourrait croire que le critiquer ne sert plus à rien (surtout vu ce que je vais en dire...) mais bon, je suis là pour ça.

     Si l'idée de voyager dans le temps a fait (et fait toujours) fantasmer beaucoup de monde, c'est sans doute Robert Zemeckis qui a le mieux illustré l'idée (ou du moins, de la manière la plus originale). Déjà, l'idée de faire d'une DeLorean une machine à voyager dans le temps, il fallait la trouver ! Et c'est quand on a vu ça qu'on comprend sur quelle voie s'engage le film. Mélange de science-fiction et de comédie, on va y retrouver un certain nombre d'ingrédients issus des deux genres et qui vont très bien fonctionner ensemble. Mais ce n'est pas tout ! Non, non car si Robert Zemeckis fait de bons films (Forrest Gump, c'est lui !) c'est aussi parce qu'il a de bons scénarios. Et là, on a quelque chose de costaud. Costaud dans le sens où c'est bien ficelé, pas redondant, bien mené. Sans problème finalement. Et costaud aussi dans le sens où ce scénario vient mobiliser des éléments plus ou moins complexes mais avec lesquels on arrive quand même à s'y retrouver (reconnaissez quand même qu'on ne comprend pas tout aux explications scientifiques de Doc concernant le voyage dans le temps). Enfin, l'ensemble est parfaitement maîtrisé. Aucun faux pas, aucune erreur, un mélange des genres équilibré. Rien à redire.

     Rien à redire non plus au sujet du casting. Michael J. Fox d'abord incarne à la perfection le jeune un chouïa "rebelle" sur les bords (mais pas trop, c'est un bon garçon quand même). Il a ce qu'il faut : la gueule, la gestuelle (et le langage pour ceux qui regarderont le film en VO). Définitivement, il est Marty McFly ! Quant à Christopher Lloyd...que dire ? Que c'est un excellent acteur ? Que sa performance est immense ? Mais ça saute aux yeux enfin ! Non mais regardez-moi ça. Ce visage, cette gestuelle ample. Il correspond à l'archétype du scientifique un peu (beaucoup ?) dérangé. Dans son physique déjà, avec sa taille et ses longs cheveux blancs, on a de ça. Mais il arrive à compléter ça avec son jeu hyper maîtrisé. Rien à redire donc.

     Allez, on va conclure en disant que ce premier épisode de ce qui deviendra une trilogie est très bien réalisé. Robert Zemeckis est vraiment bon.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     Lorsque Marty retrouve ses esprits après avoir été renversé par la voiture en 1955, sa future mère l'appelle Pierre Cardin car c'est écrit sur son slip. En VO, elle l'appelle Calvin Klein. En fait, dans plusieurs pays, le nom a été changé par un autre pour la raison que Calvin Klein n'était pas encore assez connu hors des États-Unis.

 

     La scène-clé : Sans aucun doute, le concert de la "Féérie dansante des sirènes" et l'inoubliable interprétation de "Johnny B. Goode" par Marty.

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 22:50

     Les Bronzés font du Ski, comédie de Patrice Leconte. Avec Thierry Lhermitte, Christian Clavier, Gérard Jugnot, Josiane Balasko...

La note de Tranches de Ciné : 3/5Les_bronzes_font_du_ski.jpg

 

     Le pitch : Popeye (T. Lhermitte), Jérôme (C. CLavier), Gigi (M-A Chazel), Jean-Claude (M. Blanc), Bernard (G. Jugnot) et Nathalie (J. Balasko) se retrouvent tous aux sports d'hiver. Entre tentatives de séduction et ballades à ski, les Bronzés sont toujours en forme.

 

     La critique : C'est vrai que venir poster une critique de ce film peut sembler étrange tant le film est connu de tous et culte. Mais si on commence à faire des exceptions, on n'est pas sortis...

     Mais il faut bien reconnaître qu'il est difficile de critiquer Les Bronzés font du Ski... Côté scénario, il n'y a pas grand-chose à dire tant celui-ci est inconsistant. Ou plutôt, il repose plus sur une accumulation de gags et péripéties que sur une histoire générale qui aurait un début et une fin. Plus qu'un fil directeur, on a surtout une succession de scènes comiques, proches du sketch. Et, dans cette optique là, le film n'échoue pas. Il fait se succéder situations sur situations, toutes drôles ou au moins amusantes. Et si toutes ne font pas rire par leur gag principal, elles auront toujours un petit truc qui vous fera sourire. Pensons au rire de Dominique Lavanant lors de la scène de la fondue, au fabuleux mais discret "Emmenez-moi" de Michel Blanc quand on vient les récupérer chez les montagnards (juste avant de boire l'eau de vie de crapaud)... Petites choses qui viennent égayer chaque scène. Malgré cela, on regrette quand même que l'ensemble du film repose surtout sur un comique potache, lourd parfois, répétitif à l'occasion. On reste dans la même veine qu'avec Les Bronzés, premier du nom finalement.

     Côté casting, on retrouve évidemment toute la troupe du Splendid, toujours aussi folle. Mais on notera quelques inégalités. Si Thierry Lhermitte, Gérard Jugnot et Michel Blanc sont sans doute les meilleurs du lot, on regrettera la trop grande extravagance de Chrsitian Clavier, hurlant à tout va et jouant sa diction si particulière à en devenir lassant. Quant à Marie-Anne Chazel, on dire juste que c'est toujours la même donc il ne faut pas s'attendre à un jeu hors du commun. Josiane Balasko enfin offre une prestation à cheval entre le correct et le moins bon. Un rôle moyen finalement pour cette dernière.

     Les Bronzés font du Ski, qui reste sans doute le meilleur film de la trilogie, reste toutefois dans la même veine que son prédécesseur et n'apporte rien de bien nouveau. Dommage...

 

     Le scènes-clés : On retiendra surtout la fondue et les passages chez les montagnards.

 

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 20:19

http://media.melty.fr/article-754031-ajust_614/oscars-2012-les-nominations-a-n.jpg

 

     Particulièrement attendue, la 84ème cérémonie des Césars s'est déroulée cette nuit à Los Angeles. En voici le palmarès final (pour la totalité des nominations, c'est par là) :

 

     Meilleur Film : The Artist (Michel Hazanavicius)

 

     Meilleur Réalisateur : Michel Hazanavicius, pour The Artist

 

     Meilleur Acteur : Jean Dujardin, pour The Artist

 

     Meilleure Actrice : Meryl Streep, pour La Dame de Fer

 

     Meilleur Acteur dans un second rôle : Christopher Plummer, pour Beginners

 

     Meilleur Actrice dans un second rôle : Octavia Spencer, pour La Couleur des Sentiments

 

     Meilleur Scénario original : Woody Allen, pour Minuit à Paris

 

     Meilleure Adaptation : Alexander Payne, Nat Faxon et Jim Rash, pour The Descendants

 

     Meilleur Film étranger : Une Séparation, Asghar Farhadi, Iran)

 

     Meilleur Film d'animation : Rango (Gore Verbinski)

 

     Meilleur Documentaire : Undefeated (Dan Lyndsay et T.J. Martin)

 

     Meilleure Photographie : Robert Richardson, pour Hugo Cabret

 

     Meilleure Direction artistique : Dante Ferretti et Francesca Lo Schiavo, pour Hugo Cabret

 

     Meilleurs Costumes : Mark Bridges, pour The Artist

 

     Meilleur Montage : Angus Wall et Kirk Baxter, pour Millenium : Les Hommes qui n'aimaient pas les Femmes

 

     Meilleure Musique : Ludovic Bource, pour The Artist

 

     Meilleure Chanson : "Man or Muppet", de Bret McKenzie (Les Muppets)

 

     Meilleur Montage sonore : Philip Stockton et Eugene Gearty, pour Hugo Cabret

 

     Meilleur Mixage son : Tom Fleischman et John Midgley, pour Hugo Cabret

 

     Meilleur Court-métrage : The Shore (Terry George et Oorlagh George)

 

     Meilleur Court-métrage d'animation : The Fantastic Flying Books of Mr. Morris Lessmore William Joyce et

                                                                           Brandon Oldenburg)

 

     Meilleur Court-métrage documentaire : Saving Face (Daniel Junge et Sharmeen Obaid-Chinoy)

 

     Meilleur Maquillage : La Dame de Fer

 

     Meilleurs Effets visuels : Hugo Cabret

 

     Et voilà, ils l'ont fait !! The Artist a remporté 5 Oscars dont 3 majeurs : Meilleur Film, Meilleur Acteur et Meilleur réalisateur ! Bravo, bravo, bravo à eux et à toute l'équipe du film. De son côté, Hugo Cabret remporte également 5 des 11 statuettes auxquelles il prétendait. Enfin, si La Dame de Fer remporte les deux Oscars pour lesquels le film était nommé, on ne peut pas en dire autant de films comme Le Stratège ou Cheval de Guerre qui, sur 6 nominations, n'ont strictement rien reçu.

 

  Mais encore bravo à toute l'équipe de The Artist, qui vient tout simplement de rentrer dans l'histoire du cinéma !

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 19:38

     Au-Delà, film fantastique de Clint Eastwood. Avec Matt Damon, Cécile de France, George McLaren, Thierry Neuvic...

La note de Tranches de Ciné : 3/5audela.jpg

 

     Le pitch : George Lonegan (M. Damon) est medium et peut entrer en contact avec les morts. Marie Lelay (C. de France) a survécu à un tsunami. Enfin, le jeune Marcus (G. McLaren) a perdu son frère, renversé par une voiture. Trois personnes, trois contacts avec la mort et les interrogations qu'elle soulève.

 

     La critique : Clint Eastwood est un réalisateur que j'admire vraiment. Que ce soit avec Million Dollar Baby, Gran Torino, Space Cowboys (etc...), il m'a toujours largement convaincu. Mais cette fois, il y a quelque chose de différent...

     A la sortie du film, je me souviens que les critiques avaient beaucoup parlé d'un film à l'image de son réalisateur : celui-ci vieillissant, s'interroge sur ce qui arrivera quand son heure aura sonnée (et espérons que ce soit le plus tard possible !) et partage ses réflexions avec nous. L'idée en elle-même n'est après tout pas mauvaise, loin de là. Abordant ainsi un sujet rare, voire tabou, Clint Eastwood apporte un regard intéressant sur celui-ci et tisse autour de lui un scénario complet qui mêle de nombreux éléments intéressants. Oh et notons l'incroyable scène du tsunami, réalisée à la perfection et finalement tout à fait impressionnante ! Néanmoins, il y a quelque chose qui ne va pas... Avec ses trois personnages et leurs expériences respectives, le cinéaste perd un peu le spectateur en passant de l'un à l'autre de manière parfois un peu brutale, sans liens concrets entre eux. Ce n'est qu'à la fin que tout se noue et c'est assez dommage selon moi... Et, puisqu'on parle de la fin, je dois avouer que je reste un peu sur ma faim. La réflexion générale sur la mort s'achève sur une forme trop brouillon, comme si on n'avait eu qu'une ébauche de la chose...

     Côté casting en revanche, rien à dire. Matt Damon, qui retrouve donc Eastwood après Invictus offre à nouveau une très bonne prestation, ce qui est devenu une très bonne habitude pour cet acteur que je n'ai pourtant pas trop aimé quand je l'ai découvert pour la première fois... Cécile de France ensuite me donne une nouvelle raison (après L'Auberge Espagnole et Les Poupées Russes de Cédric Klapisch) de la découvrir encore plus. Ici, je l'ai trouvée parfaite du début à la fin. Enfin, les jeunes George et Frankie McLaren (qui interprètent les deux jumeaux du film tour à tour) me semblent promis à quelque chose d'intéressant si on leur donne l'occasion de tourner à nouveau.

     Cet Au-Delà est donc le film de Clint Eastwood qui m'a pour le moment le moins plu. Il n'en demeure pas moins un bon film tout à fait recommandable.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     Il s'agit du premier film pour lequel Clint Eastwood vient tourner en France (Paris et Chamonix). 2010 a d'ailleurs été une année intéressante pour Paris puisque Woody Allen, Martin Scorsese et Christopher Nolan y sont tous les trois passés au cours de cette année.

     Après Le Tour du Monde en 80 Jours, Au-Delà est la deuxième tournage américain pour Cécile de France.

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