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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 10:14

     Quatre Mariages et Un Enterrement, comédie de Mike Newell. Avec Hugh Grant, Andie MacDowell, Kristin Scott Thomas, John Hannah...

La note de Tranches de Ciné : 3,5/511-4mariages_1enterrement_aff.jpg

 

     Le pitch : Charles (H. Grant) est célibataire, tout comme l'ensemble de son cercle d'amis, malgré ses nombreuses conquêtes passées. Lors d'un mariage, il rencontre Carrie (A. MacDowell), une Américaine dont il tombe sous le charme. Néanmoins, leur rencontre ne sera que de courte durée. Malgré tout, leurs chemins se croiseront à nouveau.

 

     La critique : La comédie romantique n'est pas mon genre préféré et pourtant, ces derniers temps, je ne vois pratiquement que de ça. Mais ça a au moins eu l'avantage de me faire découvrir Quatre Mariages et Un Enterrement.

     J'avoue que j'attendais quelque chose de bien de la part de ce film, tant on m'en a parlé auparavant en des termes élogieux. Et finalement, ce film qu'on m'a souvent présenté comme "le modèle type de la comédie romantique" m'a plu...mais sans plus. Dans l'ensemble, il faut reconnaître que j'ai plutôt apprécié cette comédie. L'humour anglais est bien présent et fait régulièrement mouche. On pensera à ce sujet à l'excellente scène du mariage mené par un curé incarné par l'hilarant Rowan Atkinson et qui semble bien plus impressionné que les mariés eux-mêmes. Cependant, il faut aussi dire que cet humour là n'est pas poussé à son paroxysme. On en rigolera toujours mais on en attendra toujours plus aussi. Concernant le scénario, on peut dire qu'il est assez riche et qu'il propose quelques détails inattendus mais, quand même, ça tourne un peu en rond au bout d'un moment. Je veux bien que ce soit une comédie romantique et que, par conséquent, tout ne soit pas facile, mais franchement, ce jeu du chat et de la souris entre Charles et Carrie tend un peu à lasser au bout d'un certain temps. Pour autant, le film est agréable car il y règne une atmosphère qui l'est tout autant, imprégnée de l'amitié forte qui unit Charles et ses amis.

     Côté casting, on est servi. Je ne les reprendrais pas un par un mais Hugh Grant, Andie MacDowell, Kristin Scott Thomas, John Hannah ou encore Simon Callow sont tous vraiment bons. Et, bien sûr, on relèvera la performance de Rowan Atkison, tout simplement hilarant. Il fait de son curé un personnage culte qui lui vaut même d'apparaître sur l'affiche malgré un rôle pas si important que ça au final.

     Cette comédie romantique constitue donc un bon divertissement mais on regrettera le manque d'audace et d'originalité du scénario.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     C'est la deuxième fois que Hugh Grant et Kristin Scott Thomas se croisent, deux ans après Lunes de Fiel de Roman Polanski.

     Faute d'un budget suffisant (6 millions $), la production a dû demander aux figurants d'amener leurs propres costumes.

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 09:46

     Flashdance, comédie musicale d'Adrian Lyne. Avec Jennifer Beals, Michael Nouri, Belinda Bauer, Lilia Skala...

La note de Tranches de Ciné : 3/5flashdance-1.jpg

 

     Le pitch : Alex (J. Beals) est une jeune femme qui travaille comme soudeur sur un chantier. La nuit, elle danse dans un cabaret. Mais son objectif, c'est intégrer une grande école de danse classique. Si cet ambition semble vouée à l'échec, l'arrivée de Nick (M. Nouri) dans la vie d'Alex pourrait bien tout changer.

 

     La critique : Culte pour certains, navet pour d'autres, Flashdance fait partie de ces films qui divisent les spectateurs. C'est malheureusement le risque avec le genre (ô combien dangereux) de la comédie musicale.

     Pourtant, peut-on réellement parler de comédie musicale avec Flashdance ? Après tout, si l'on a beaucoup de scènes de danses, on ne peut pas vraiment dire que celles-ci (où les chansons qui vont avec) font avancer quoi que ce soit. Par exemple, dans The Blues Brothers, les chansons faisaient partie intégrante de l'histoire du film, elles le ponctuaient d'une manière importante. Ici, je n'ai pas du tout le même ressenti. Pour moi, les scènes de danse ne servent pas à autre chose qu'à rappeler constamment la passion de l'héroïne pour cet art. Et d'ailleurs, puisqu'on parle de cette passion, on regrette qu'elle soit si facilement mise de côté, au profit de la romance entre Alex et Nick. Pourtant, il me semble que c'était primordial. Après tout, l'objectif majeur d'Alex (avant d'être amoureuse) n'est-il pas d'intégrer cette prestigieuse école de danse ? Mais malgré cela, le film se concentre surtout sur cette romance, quitte à la rendre, à mon avis, un peu trop pesante. Néanmoins, on soulignera l'incroyable qualité des danses exécutées par Alex tout au long du film. Elles sont incroyables et particulièrement physiques.

     Côté casting, on retrouve la encore toute jeune Jennifer Beals, qui joue finalement assez bien. Si elle ne semble pas toujours à l'aise (mais on mettra ça sur le dos d'une expérience d'actrice encore très limitée à l'époque), elle réussit toutefois à être assez captivante pour ne pas laisser le spectateur décrocher. Quant à Michael Nouri, il apporte ce qu'il manquait à Jennifer Beals : une certaine assurance, une présence plus forte et plus consistante. Le duo s'équilibre finalement assez bien.

     Flashdance est donc une comédie musicale qui pèche dans quelques détails mais qui reste malgré tout un bon divertissement (à condition d'aimer la danse bien sûr).

 

     Le "Oh, au fait !" :

     Jennifer Beals a été doublée pour les scènes de danse par la Française Marine Jahan.

     Demi Moore a été la première évoquée pour le rôle d'Alex.

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 11:16

     Jean-Philippe, comédie de Laurent Tuel. Avec Fabrice Luchini, Johnny Hallyday, Guilaine Londez, Antoine Duléry...

La note de Tranches de Ciné : 3,5/5jeanphilippe1.jpg

 

     Le pitch : Fabrice (F. Luchini) est fan de Johnny Hallyday. Il a d'ailleurs la plus grande collection liée à son idole du département. Mais un soir, il est victime d'un accident et se retrouve à l'hôpital. Le lendemain, à son réveil, sa collection dédiée à Johnny est devenue un collection de canettes de bière et l'idole des jeunes n'existe plus. Ou plutôt, il semble qu'elle n'ait jamais existé car personne ne le connaît. Fabrice est désemparé mais retrouve bientôt Jean-Philippe Smet (J. Hallyday). Ce dernier n'est jamais devenu le rockeur que tout le monde connaît mais, pour Fabrice, il n'est pas trop tard.

 

     La critique : L'idée de faire un film qui tourne autour de notre monde mais où un petit détail absent fait toute la différence n'est, en soi, pas nouvelle. En revanche, faire de Johnny Hallyday ce petit détail qui change tout, ça l'est !

     J'avoue que la première fois que j'ai entendu parler de film (il y a bien longtemps maintenant), j'ai eu très peur. La raison : j'ai cru qu'il s'agissait d'un film sur Johnny Hallyday. Et puis les infos se sont rapidement complétées pour finalement me faire connaître ce pitch absolument invraisemblable. Invraisemblable mais tout de même audacieux et amusant. Faire disparaître Johnny de la surface du globe. Enfin pas totalement puisque Jean-Philippe Smet est toujours là, lui (pour ceux qui ne sauraient pas et/ou qui n'auraient pas compris, il s'agit là du véritable nom de Johnny Hallyday). A partir de là, se déroule sous nos yeux une histoire originale aux péripéties drôles et loufoques. Néanmoins, on ne va pas beaucoup plus loin. Après tout l'histoire se résume assez simplement : Fabrice veut faire de Jean-Philippe le Johnny qui sommeille en lui. Et c'est tout. Alors, comme je l'ai dit, c'est drôle, amusant, original et tout ce que vous voulez de positif mais, d'un autre côté, c'est vite limité. Les fans du rockeur apprécieront probablement de voir ainsi évoluer un de leur semblable aux côtés de leur idole et les non-fans s'amusent de voir Johnny dire : "Johnny, je l'emmerde". Mais le scénario reste quand même trop basique. Il aurait vraiment mérité d'être plus enlevé, même si je conçois que le point de départ est déjà bien barré. j'en voulais plus finalement. Pour terminer, je tiens à souligner la subtilité avec laquelle des tonnes de référence à la carrière de Johnny ont été disséminées dans le film.

     Côté casting, je retrouve avec plaisir un Fabrice Luchini en grande forme. Il est toujours égal à lui-même, avec sa gestuelle et sa gouaille habituelle et c'est un véritable plaisir de le voir prêter son jeu à un personnage aussi passionné que lui. Quant à Johnny, je suis plutôt satisfait de ce qu'il offre. Il est à l'aise dans le jeu et évolue très bien à côté de Luchini, à qui il renvoie plutôt bien la balle. On saluera le second degré dont il a dû faire preuve pour accepter ce rôle particulier.

     Finalement, si ce Jean-Philippe reste convenable et drôle, il est également assez attendu et plat. Un sentiment mitigé domine quand on sort de ce film.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     Il ne s'agit pas du premier travail en commun pour Johnny Hallyday et Fabrice Luchini. Les deux hommes s'étaient rencontrés sur le tournage de Conseil de Famille (Costa-Gavras, 1986).

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 10:24

     Retour à Cold Mountain, drame d'Anthony Minghella. Avec Jude Law, Nicole Kidman, Renée Zellweger, Brendans Gleeson...

La note de Tranches de Ciné : 4/518371702w434hq80ov5.jpg

 

     Le pitch : Pendant la Guerre de Sécession, Ada Monroe (N. Kidman) et son père, un pasteur, arrivent à Cold Mountain, village loin des grandeurs de la ville et qui semble encore épargné par le conflit qui divise le pays. Là, Ada rencontre Inman (J. Law), un ouvrier un peu farouche mais qui ne tardera pas à être séduit par la jeune femme, elle-même sous le charme de cet homme de la campagne. Les deux êtres vont néanmoins voir leur amour grandissant mis à l'épreuve par la guerre, qui gagne bientôt Cold Mountain.

 

     La critique : Sur le papier, Retour à Cold Mountain semble tout avoir du drame romantique un peu niaiseux par excellence. Et pourtant, on finit par se retrouver bien loin de tous ces clichés (ou presque).

     Car oui, il faut bien le reconnaître, les clichés sont là : le coup de foudre inattendu entre deux êtres que (presque) tout oppose, les liaisons épistolaires sans fin, la passion dévorante... Anthony Minghella n'hésite pas et reprend tout de qui fait le succès de ce type de film, rappelant parfois un peu des oeuvres du genre d'Autant en Emporte le Vent. Malgré cela, on ne peut pas non plus dire que ce film ne s'adresse qu'aux jeunes femmes en manque de sentimentalisme. Non, car Retour à Cold Mountain est bien plus que ça. C'est une oeuvre poignante qui transporte le spectateur au-delà de ces clichés. Il les impose, les multiplie même, mais sait les faire oublier aussi vite qu'ils sont arrivés. Et cela est notamment réussi grâce à une mise en scène élaborée et complète qui ne laisse pas la moindre petite erreur (ou alors si petite qu'on l'oubliera vite). Anthony Minghella va même jusqu'à mélanger les genres dans son film. Film historique, drame, romance, comédie, on retrouve toujours un peu de tout ça et le mélange fonctionne plutôt bien. Si le film accuse néanmoins une certaine longueur qui pourra perdre certains spectateurs, il en retiendra sûrement la plupart tant il est bien construit : mise en scène, esthétique, scénario, tout est maîtrisé.

     Côté casting, on a bien sûr un duo de tête épaulé par un second rôle formidable mais, franchement, quelle belle brochette d'acteurs que voilà ! Jude Law, Nicole Kidman, Renée Zellweger, Brendan Gleeson, Natalie Portman (que j'admire), Philip Seymour Hoffman, Donald Sutherland, Cillian Murphy et même Jack White (qui nous gratifie au passage d'une excellente chanson) ! Fantastique ! Alors, évidemment, je ne reviendrai pas sur tout le monde (ça sera bien trop long) mais je dirais juste que Jude Law est parfait. Il a tout ce qu'il faut pour interpréter Inman. Il lui donne exactement ce qui est nécessaire pour en faire un homme bourru mais tendre, farouche mais passionné. Nicole Kidman ensuite apporte son côté un peu frêle à cette Ada Monroe qui ne manque absolument pas de l'être. Enfin, Renée Zellweger fait de sa Ruby Thewes le personnage à la fois comique et attachant de ce film. Elle ressemble finalement un peu à Inman par son ambivalence : un côté bourru mais aussi un côté tendre.

     Bref, Anthony Minghella réussit un coup quasiment parfait avec ce Retour à Cold Mountain complet.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     Tom Cruise devait d'abord interpréter Inman mais son cachet étant trop élevé pour Miramax (25 millions de dollars), il s'est rapidement retiré du projet au profit de Jude Law.

     C'est d'ailleurs la deuxième fois qu'Anthony Minghella et Jude Law travaillent ensemble, 5 ans après Le Talentueux M. Ripley.

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 09:35

     Vengeance, thriller de Johnnie To. Avec Johnny Hallyday, Anthony Wong Chau-Sang, Ka Tung Lam, Suet Lam...

La note de Tranches de Ciné : 3/5vengeance.jpg

 

     Le pitch : A Macao, Irene Thompson (S. Testud) et sa famille sont victimes de l'attaque de trois hommes armés. Elle seule s'en sort vivante. Son père, Francis Costello (J. Hallyday) se rend alors sur place avec une idée fixe : venger sa fille. Pour cela, il engage bientôt trois tueurs.

 

     La critique : Après une absence certaine, Tranches de Ciné revient (que voulez-vous, on n'a pas toujours le temps de faire ce qu'on aime). Et pour relancer le blog, voici la critique de Vengeance, un thriller dont je ne savais pas trop quoi attendre mais qui m'a plutôt agréablement surpris.

     J'avoue qu'avant de voir ce film, je n'avais strictement jamais entendu parler de Johnnie To, ce qui explique mon incapacité à pronostiquer quoi que ce soit quant à la qualité du film. Et ce n'est pas plus mal finalement puisque ça me permet d'avoir une forme de surprise en découvrant ce thriller rondement mené. Le scénario en lui-même est loin d'être bancal, en tous cas dans ses idées. Il pose les éléments de l'histoire de manière correcte et cohérente même si l'on pourra regretter quelques petites facilités. En revanche, là où ça coince un peu plus, c'est avec l'inégalité de l'intensité de l'histoire sur toute la durée du film. Je m'explique. La première scène est extrêmement intense. Il s'y passe des choses fortes en très peu de temps. Puis, une fois le titre passé, on sent déjà un ralentissement en comparaison de ce que cette scène d'ouverture laissait envisager. Néanmoins, on avance à un rythme plutôt correct et tout ce qui se déroule à présent nous tient en haleine. Tant et si bien qu'au bout d'un moment, j'ai eu peur que le film ne soit déjà fini. Tout va si vite qu'on a l'impression qu'en une heure ou moins, ça va être bouclé. Mais pas du tout. Car il faut tenir 1h48 (la durée du film au final). Et puisqu'on a énormément avancé en peu de temps, et bien il va falloir faire tenir le peu de choses qu'il reste à raconter sur une durée proportionnellement plus longue. Et pour cela, quoi de mieux que de tout ralentir ? L'action devient beaucoup plus lente, les événements perdent énormément en intensité et on finit même par penser que Johnnie To ne savait plus trop où aller avec cette histoire. Des éléments qui auraient pu être réglés en quelques minutes durent bien trop longtemps et cela finit par lasser. Finalement, on ressort assez partagé de ce film dont on croyait qu'il allait nous tenir en haleine jusqu'au bout et qui, finalement, s'essouffle à cause d'un manque d'idées.On soulignera tout de même la qualité de la mise en scène. Esthétiquement parlant, c'est réussi, il n'y a aucun doute à avoir là-dessus. J'ai énormément apprécié ces plans dignes des meilleurs westerns (je pense notamment à la scène du duel dans le parc, la nuit, formidable !). Tout est très stylisé, jusque dans les effusions de sang, qui ne sont pas si sanglantes que ça. Sur ce point là, je dis bravo.

     Côté casting maintenant, on retrouve un Johnny Hallyday pas mal mais pas non plus au top. S'il n'est pas mauvais acteur, je trouve tout de même qu'il ne se force pas beaucoup. Pas autant que dans le Jean-Philippe de Laurent Tuel (dont la critique devrait bientôt arriver d'ailleurs), où il m'avait tout à fait convaincu. Là, j'ai l'impression qu'il ne sait pas trop quoi faire. Fort heureusement, le niveau est relevé par ses trois acolytes et notamment par Anthony Wong Chau-Sang, qui interprète le chef des trois tueurs d'une manière plus que convenable. Il dégage un je-ne-sais-quoi de particulier qui confère à ce personnage tout ce qu'il faut pour en faire un homme à la fois dur, fort mais aussi sympathique. Car non, à la fin, on ne le déteste pas cet homme là.

     Johnnie To signe donc ici un thriller intéressant mais qui aurait mérité un traitement plus intéressant. Dommage que le tout s'essouffle sur la fin car tout cela semblait plus que prometteur.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     C'est pour Alain Delon qu'a été écrit le personnage de Francis Costello, finalement campé par Johnny Hallyday.

     En dehors de Johnny Hallyday et d'Anthony Wong Chau-Sang, aucun acteur n'a pu lire le scénario avant le début du tournage. Johnnie To souhaitait en effet conserver les effets de surprise.

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 12:10

Troisième épisode de Ciné Sounds avec, cette fois-ci, le thème rock'n'roll de Wayne's World, la comédie hilarante de Penelope Spheeris, avec Mike Myers et Dana Carvey.

 

"Wayne's World" - Mike Myers & Dana Carvey

 

 

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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 18:29

     Je suis une Légende, film de science-fiction de Francis Lawrence. Avec Will Smith, Alice Braga, Charlie Tahan, Salli Richardson...

La note de Tranches de Ciné : 5/5affiche-Je-suis-une-legende-I-Am-Legend-2006-5.jpg

 

     Le pitch : Dans un futur proche, un remède contre le cancer se révèle être un terrible virus qui va décimer la population humaine. Après la mise en quarantaine de New-York, le docteur Robert Neville (W. Smith) se retrouve seul dans la ville et poursuit ses travaux pour trouver un moyen d'éradiquer le virus. Mais il n'est pas seul. New-York cache également des mutants, victimes du virus, qui ne sortent que la nuit pour se nourrir de tout, y compris d'êtres humains.

 

     La critique : Adaptation du roman de Richard Matheson, Je suis une Légende est une réussite.

     Imaginez, on vous propose de faire un film sur un homme qui vit seul avec son chien dans un New-York désert. Mais maintenant, ajoutez un virus mortel et des mutants-zombies voraces. Voilà, vous êtes arrivé (à peu de choses près) au point de départ de ce film. Et si l'idée peut laisser perplexe, elle n'en finit pas de nous surprendre. C'est vrai, voir un homme et son chien seuls pendant près d'1h30, ça a de quoi vous laisser croire que l'ennui est proche. Mais non ! Et pourquoi ? Et bien tout simplement parce que le scénario est parfaitement bien construit. L'idée se révèle brillante tant le film nous tient en haleine. On ne sait jamais trop si un de ces monstres ne va pas surgir de quelque part pour arracher tripes et boyaux du pauvre docteur Neville. On appréciera également l'idée de nous expliquer certains éléments par le biais de flashbacks bien insérés dans la trame générale du film. On en découvre alors plus sur le pourquoi de cette catastrophe mais également sur l'état d'esprit du héros de ce film. Je parle de héros et non de personnage principal d'ailleurs tout simplement parce que le personnage incarné par Will Smith a tout d'un héros. C'est l'homme qui reste, qui cherche jusqu'au bout et pas seulement pour lui. Alors oui, ça fait un peu cliché mais là, c'est tout à fait approprié.

     Mais surtout, ce film permet quelque chose d'important. Il confirme le talent de Will Smith et sa capacité à porter un film totalement seul (à quelques scènes près). Dans ce type de scénario, prenez un acteur de niveau moyen et c'est le flop assuré. Là, c'est Will Smith qui fait le job et il le fait très bien. Il est non seulement présent physiquement à chaque séquence mais il occupe tout l'espace, il capte l'attention entière du spectateur et ne le laisse pas décrocher. Il rend son docteur Neville si incroyable qu'on veut savoir ce qui va lui arriver par la suite.

     Francis Lawrence signe donc un excellent film de science-fiction avec un Will Smith hors normes.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     L'idée de faire ce film remonte aux années 1990. C'est finalement Francis Lawrence qui le réalise pour un sortie en 2007, après que le scénario soit passé entre les mains de Ridley Scott, Rob Bowman et Michael Bay.

     Et si plusieurs réalisateurs ont été envisagés, plusieurs acteurs l'ont été aussi pour le rôle finalement tenu apr Will Smith : Nicolas Cage, Arnold Schwarzenneger, Mel Gibson, Tom Cruise, Kurt Russel ou encore Michael Douglas.

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19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 09:46

     Walkyrie, film historique de Bryan Singer. Avec Tom Cruise, Caprice Van Houten, Bill Nighy, Kenneth Branagh...

La note de Tranches de Ciné : 4/5walkyrie_affiche.jpg

 

     Le pitch : Patriote, le colonel Stauffenberg refuse de voir Hitler entraîner l'Allemagne dans le chaos de la Seconde Guerre mondiale. En 1942, après avoir été blessé au combat en Tunisie, il rejoint un groupe de militaires allemands qui souhaitent la chute d'Hitler. D'abord conspirateur parmi d'autres, le colonel Stauffenberg devient bientôt l'élément-clé de l'Opération Walkyrie : il va devoir assassiner Hitler.

 

     La critique : Quand on parle de la Seconde Guerre mondiale, on oublie (trop) souvent que les Allemands n'étaient pas tous des nazis sanguinaires à l'époque. Bryan Singer vient donc apporter un coup de projecteur mérité sur une des tentatives les plus ambitieuses d'assassinat contre Hitler.

     Basé sur des faits réels, Walkyrie a tout d'un bon film historique. Premièrement, il fait l'effort de reprendre les choses telles qu'elles se sont passées dans la réalité. Si on se doute évidemment que tout ne s'est pas déroulé tel que c'est présenté ici, on soulignera quand même la grande fidélité du réalisateur à l'Histoire avec un grand H. Chacune des étapes de l'Opération Walkyrie notamment se déroule aux bons moments. Si cette remarque peut sembler étrange (après tout, un film historique est censé relater les faits tels qu'ils se sont déroulés), je préfère quand même la faire parce que l'on sait que certains films de ce genre se passent assez facilement de la réalité des faits pour mieux adapter le récit à un public plus large (transformer un événement historique en blockbuster, c'est assez facile finalement). Mais Bryan Singer a une conscience professionnelle et reprend tout comme il le faut. Excellent point.

     Côté casting, j'avoue avoir été un peu décontenancé. Mais attention, je ne dis pas que les acteurs de ce film sont mauvais ! Tom Cruise par exemple m'a particulièrement plu. C'est avec ce genre de films qu'on arrive à se rappeler que c'est aussi un excellent acteur, ce qu'il nous fait parfois oublier depuis quelques années. Bill Nighy ensuite, mais aussi Kenneth Branagh ou encore Tom Wilkinson jour parfaitement bien aussi, ça on ne peut pas le nier. Mais c'est surtout que ça m'a fait bizarre de voir des acteurs "so british" endosser le rôle de ces militaires allemands. Je regrette en fait de ne pas avoir vu plus d'acteurs allemands dans ce film. Bill Nighy et Kenneth Branagh par exemple sont, pour moi, beaucoup trop british pour incarner des Allemands. Néanmoins, c'est toujours un plaisir de voir évoluer ces deux acteurs !

     Bryan Singer signe donc ici une excellente adaptation de l'Opération Walkyrie dont on regrette cependant (hélas !) de connaître la fin avant de regarder le film...

 

     Le "Oh, au fait !" :

     Si la Résistance allemande vous intéresse, je vous recommande chaudement l'excellent Sophie Scholl - Les Derniers Jours, de Marc Rothemund et avec Julia Jentsch.

     Les excellents costumes de Walkyrie ont été conçus par Joanna Johnston, qui avait déjà réalisé ceux d'Il Faut Sauver le Soldat Ryan. Ceci explique cela donc.

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18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 16:14

     Avec deux petits jours de retard, je fais mon article sur le Festival de Cannes. Après tout, on ne peut pas passer à côté de cet événement cinéphilique annuel !

     Du coup, je vais vous faire un topo sur les films en compétition, le jury, etc.

 

     Allez, c'est parti !

 

Le jury :

     Président du Jury : Nanni Moretti, acteur et réalisateur italien. Palme d'Or en 2001 pour La Chambre du Fils.

     Hiam Abbass, actrice et réalisatrice israélienne.

     Andrea Arnold, réalisatrice britannique, Prix du Jury en 2006 pour Red Road et en 2009 pour Fish Tank.

     Emmanuelle Devos, actrice française.

     Jean-Paul Gaultier, styliste français.

     Diane Kruger, actrice allemande, Trophé Chopard de la Meilleure révélation en 2003.

     Ewan McGregor, acteur britannique.

     Alexander Payne, réalisateur américain.

     Raoul Peck, réalisateur haïtien.

 

Les films en compétition officielle :

     Amour, de Michael Haneke, avec Jean-Louis Trintignant, Emmanuelle Riva, Isabelle Huppert, Alexandre Tharaud...

     Baad El Mawkeaan (Après la Bataille), de Yousry Nasrallah, avec Menna Shalaby, Bassem Samra, Nahed El Sebaï, Salah Abdallah...

     Cosmopolis, de David Cronenberg, avec Robert Pattinson, Sarah Gadon, Paul Giamatti, Juliette Binoche...

     Da-Reun Na-Ra-E-Suh (Dans un autre Pays), de Hong Sangsoo, avec Isabelle Huppert, Yu Junsang, Jung Yumi...

     De Rouille et d'Os, de Jacques Audiard, avec Marion Cotillard, Matthias Schoenaerts, Armand Verdure, Céline Salette...

     Do-Nui Mat (L'Ivresse de l'Argent), de Im Sang-Soo, avec Kim Kang-Woo, Baek Yoon-Sik, Youn Yuh-Jung, Kim Hyo-Jin...

     Dupã Dealuri (Au-delà des Collines), de Christian Mungiu, avec Cosmina Stratan, Cristina Flutur, Valeriu Andriuta, Dana Tapalaga...

     Holy Motors, de Leos Carax, avec Denis Lavant, Edith Scob, Eva Mendes, Kylie Minogue...

     Jagten (La Chasse), de Thomas Vinterberg, avec Mads Mikkelsen, Thomas Bo Larsen, Annika Vedderkopp, Susse Wold...

     Killing Them Softly (Cogan - La Mort en Douce), de Andrew Dominik, avec Brad Pitt, Scoot McNairy, Ben Mendelsohn, James Gandolfini...

     Lawless (Des Hommes sans Loi), de John Hillcoat, avec Shia LaBeouf, Tom Hardy, Jason Clarke, Guy Pearce...

     Like Someone in Love, de Abbas Kiarostami, avec Tadashi Okuno, Rin Takanashi, Ryo Kase...

     Moonrise Kingdom, de Wes Anderson, avec Bruce Willis, Edward Norton, Frances McDormand, Bill Murray...

     Mud, de Jeff Nichols, avec Matthew McConaughey, Reese Witherspoon, Tye Sheridan, Jacob Lofland...

     On The Road (Sur la Route), de Walter Salles, avec Garret Hedlund, Sam Riley, Kristen Stewart, Amy Adams...

     Paradies : Liebe (Paradis  : Amour), de Ulrich Seidl, avec Margarethe Tiesel, Peter Kazungu, Inge Maux...

     Post Tenebras Lux, de Carlos Reygadas, avec Adolfo Jimenez Castro, Nathalia Acevedo, Willebaldo Torres, Rut Reygadas...

     Reality, de Matteo Garrone, avec Aniello Arena, Loredana Simioli, Nando Paone, Reffele Ferrante...

     The Angel's Share (La Part des Anges), de Ken Loach, avec Paul Bannigan, John Henshaw, Gary Maitland, Jasmin Riggins...

     The Paperboy, de Lee Daniels, avec Matthew McConaughey, Zac Efron, David Oyelowo, Macy Gray...

     V Tumane (Dans la Brume), de Sergei Loznitsa, avec Vladimir Svirski, Vlad Abashin, Sergeï Kolesov, Vlad Ivanov...

     Vous n'avez Encore Rien Vu, de Alain Resnais, avec Sabine Azéma, Pierre Arditi, Anne Consigny, Lambert Wilson...

 

    Voilà pour ce qui est du jury et des films en compétition officielle. Pour en savoir toujours plus, je vous invite à visiter le site officiel du festival.

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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 22:53

Nouveau numéro de Ciné Sounds aujourd'hui avec la chanson du générique de Quantum of Solace, deuxième aventure de Daniel Craig dans le costume de l'agent 007 !

 

"Another Way to Die" - Jack White & Alicia Keys

 

Enjoy !

 

 

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