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1 janvier 2012 7 01 /01 /janvier /2012 23:07

     En cette fin d'année 2011, rendons un dernier hommages à ceux qui nous ont quitté cette année et qui ont su marquer de leur empreinte l'histoire du cinéma.

 

Pete Postlethwaite (7 Février 1946 - 2 Janvier 2011) : acteur britannique.

Anne Francis (16 Septembre 1930 - 2 Janvier 2011) : actrice américaine.

Jill Haworth (15 Août 1945 - 3 Janvier 2011) : actrice britannique.

Georges Staquet (15 Septembre 1932 - 3 Janvier 2011) : acteur français.

Peter Yates (24 Juillet 1929 - 9 Janvier 2011) : réalisateur britannique.

Susannah York (9 Janvier 1939 - 15 Janvier 2011) : actrice britannique.

Bernd Eichinger (11 Avril 1949 - 24 Janvier 2011) : producteur, scénariste et réalisateur allemand. 

John Barry (3 Novembre 1933 - 30 Janvier 2011) : compositeur britannique.

 

john_barry.jpg

 

Maria Schneider (27 Mars 1952 - 3 Février 2011) : actrice française.

Kenneth Mars (14 Avril 1936 - 12 Février 2011) : acteur américain.

Catherine Jourdan (12 Octobre 1948 - 18 Février 2011) : actrice française.

Gary Winick (31 Mars 1961 - 27 Février 2011) : producteur et réalisateur américain.

Jane Russell (21 Juin 1921 - 28 Février 2011) : actrice américaine.

Annie Girardot (25 Octobre 1931 - 28 Février 2011) : actice française.  

 

http://static.lexpress.fr/medias/1306/668829_french-actress-annie-girardot-presides-the-22nd-night-of-the-cesars-the-french-movie-business-award.jpg 

Michel Fortin (9 Juillet 1947 - 15 Mars 2011) : acteur français.

Michael Gough (23 Novembre 1916 - 17 Mars 2011) : acteur britannique.

Elizabeth Taylor (27 Février 1932 - 23 Mars 2011) : actrice américaine.

Farley Granger (1er Juillet 1925 - 27 Mars 2011) : acteur américain.

Hélène Surgère (20 Octobre 1928 - 27 Mars 2011) : actrice française.

 

http://s2.lemde.fr/image/2011/04/24/540x270/1512302_3_8601_marie-france-pisier-en-septembre-2007-au.jpg

 

Marie-France Pisier (10 Mai 1944 - 24 Avril 2011) : actrice française.

Sydney Lumet (25 Juin 1924 - 9 Avril 2011) : réalisateur américain.

 

Bill Hunter (27 Février 1940 - 21 Mai 2011) : acteur australien.

Edward Hardwicke (7 Août 1932 - 16 Mai 2011) : acteur britannique.

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/86/Peter_Falk_Columbo.JPG/220px-Peter_Falk_Columbo.JPG

 

Peter Falk (16 Septembre 1927 - 23 Juin 2011) : acteur américain.

Ryan Dunn (11 Juin 1977 - 20 Juin 2011) : acteur et cascadeur américain. 

Maurice Garrel (24 Février 1923 - 4 Juin 2011) : acteur français.

James Arness (26 Mai 1923 - 3 Juin 2011) : acteur américain.

 

Linda Christian (13 Novembre 1923 - 22 Juillet 2011) : actrice américaine.

Jacques Jouanneau (3 Octobre 1926 - 18 Juillet 2011) : acteur français.

Marc Rioufol (7 Février 1962 - 13 Juillet 2011) : acteur français.

Roberts Blossom (25 Mars 1924 -8 Juillet 2011) : acteur américain.

Anna Massey (11 Août 1937 - 3 Juillet 2011) : actrice britannique.

 

Patrick Guillemin (13 Novembre 1950 - 21 Août 2011) : acteur français.

Raoul Ruiz (25 Juillet 1941 - 19 Août 2011) : réalisateur franco-chilien.

Francesco Quinn (22 Mars 1963 - 5 Août 2011) : acteur américain.

 

Paulette Dubost (8 Octobre 1910 - 21 Septembre 2011) : actrice française.

Jordi Dauder (5 Mars 1938 - 16 Septembre 2011) : acteur espagnol.

Frances Bay (23 Janvier 1919 - 15 Septembre 2011) : actrice canadienne.

John Calley (18 Juillet 1930 - 13 Septembre 2011) : producteur américain.

Cliff Robertson (9 Septembre 1923 - 10 Septembre 2011) : acteur américain.

 

http://ecrannoir.fr/blog/files/2011/10/ROBERT-LAMOUREUX2.jpg

 

Robert Lamoureux (4 Janvier 1920 - 29 Octobre 2011) : acteur français.

Heinz Bennet (18 Juillet 1921 - 12 Octobre 2011) : acteur allemand.

Charles Napier (12 Avril 1936 - 5 Octobre 2011) : acteur américain.

 

Robert Party (17 Avril 1924 - 20 Novembre 2011) : acteur français.

John Neville (2 Mai 1925 - 19 Novembre 2011) : acteur britannique.

 

Bill McKinney (12 Septembre 1931 - 1er Décembre 2011) : acteur américain.

 

Merci à eux pour tout ce qu'ils ont pu nous apporter.

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 23:26

     Mission : Impossible - Protocole Fantôme, film d'action de Brad Bird. Avec Tom Cruise, Jeremy Renner, Paula Patton, Simon Pegg...

La note de Tranches de Ciné : 4/5http://www.filmosphere.com/wp-content/uploads/2011/12/mission-impossible-protocole-fantome-affiche.jpg

 

     Le pitch : Lorsqu'un attentat est perpétré au Kremlin, l'équipe d'Ethan Hunt (T. Cruise), en mission sur les lieux, est accusée d'en être à l'origine. Le protocole fantôme est alors lancé, ce qui implique que l'agence Mission : Impossible est rendue inexistante. Sans moyens, ni renforts, ni filet, l'équipe de Hunt doit alors retrouver qui a commis l'attentat, cette personne ayant dérobé un système de guidage nucléaire.

 

     La critique : Réalisé par celui qui nous a offert Les Indestructibles et Ratatouille, ce quatrième volet des aventures de l'agent Ethan Hunt reste profondément ancré dans la lignée de ses prédécesseurs.

     Ce MI4 ne manque pas d'allure, il faut bien le dire. Bourré d'action, il prend le spectateur avec lui et ne le lâchera qu'à la toute fin, ne le laissant à aucun moment décrocher. Le fil de l'histoire est très bien construit et fait s'enchaîner les rebondissements et péripéties de manière plus que correcte et surtout sans le côté téléphoné que l'on retrouvait par moments dans le précédent film. Avec MI4, j'ai aussi retrouvé un certain nombre d'éléments que je n'avais pas avec MI3 et qui sont pourtant, selon moi, des fondamentaux du film d'espionnage : les gadgets, les infiltrations, les déguisements... Tout ça, on l'avait dans le premier opus de la saga mais cela avait plus ou moins disparu par la suite. Ici, c'est beaucoup plus présent (scènes au Kremlin, dans l'hôtel de Dubaï...). Autre élément fort de ce film, certaines scènes sont juste impressionnantes ! Il n'y a qu'à penser à l'escalade de la tour de Dubaï pour s'en convaincre. On a le souffle coupé devant cette séquence et cette impression revient à plusieurs reprises pour notre plus grand plaisir.

     Du côté des acteurs, on retrouve un quatuor de tête plutôt équilibré. Tom Cruise se pose parfaitement en meneur. Après tout, c'est le taulier. Ethan Hunt, c'est lui et personne d'autre. Autant dire que son interprétation correspond au personnage. On ira même jusqu'à dire qu'elle s'est améliorée depuis MI3. Paula Patton vient apporter la touche féminine du film mais n'est pas particulièrement convaincante selon moi. Ce n'est pas qu'elle est mauvaise, au contraire elle est plutôt intéressante, mais elle ne me semble pas aller jusqu'au bout de ce qu'elle aurait pu (dû ?) donner ici. Simon Pegg fait quant à lui son retour dans la franchise avec un rôle de plus grande envergure cette fois-ci. Il est sans conteste l'élément comique du film et je crois qu'il l'a très bien compris, puisqu'il fait rire. Enfin, Jeremy Renner sera pour moi la révélation de ce film. Je ne le connaissais pas vraiment avant mais il m'a semblé très bon. il joue juste et apporte ici une dimension à son personnage qui renforce ce dernier. Bref, j'ai hâte de le revoir dans The Avengers maintenant.

     Mission : Impossible - Protocole Fantôme vient dons se placer dans la suite logique de la saga et Brad Bird réalise avec son premier film live un très bon coup.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     Brad Bird fait un clin d'oeil aux studios Pixar dans le générique du film. En effet, un missile survole San Francisco et plus précisément le quartier d'Emeryville, où se trouvent les fameux studios.

     Les rumeurs veulent qu'un 5ème Mission : Impossible voit le jour dans les temps à venir. D'autres s'y ajoutent, affirmant que le personnage de Jeremy Renner en serait le personnage central.

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 22:46

     The Big Lebowski, comédie de Joel & Ethan Coen. Avec Jeff Bridges, John Goodman, Steve Buscemi, Julianne Moore...

La note de Tranches de Ciné : 3/5http://i2.listal.com/image/158070/936full-the-big-lebowski-poster.jpg

 

     Le pitch : Un soir, deux individus viennent chez Jeff Lebowski, dit le Duc (J. Bridges), l'agressent et lui réclament de l'argent, l'un d'eux venant même à uriner sur le tapis du Duc. Mais c'était après un autre Lebowski que les individus en avaient. Le Duc va alors réclamer réparation auprès de cet homonyme mais celui va bientôt le charger d'une mission.

 

     La critique : Depuis le temps que je dois voir ce film, l'occasion se présente enfin (bosser dans une médiathèque pour les vacances a ses avantages...). Franchement, je m'attendais à mieux.

     En lui-même, ne film n'est pas mauvais, bien entendu, mais ça ne colle pas avec l'idée que je m'en faisais. Je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus envolé. Ce que je dis là peut sembler étrange parce que The Big Lebowski est déjà un film pas mal déjanté mais ce que je veux dire, c'est qu'en dehors des scènes d'hallucinations absolument parfaites du Duc, j'ai trouvé que c'était un peu plat. Le scénario n'est pourtant pas si mal : ça part un peu dans tous les sens sans qu'on sache pour autant vers où on va, les quiproquos aidant... Mais malgré cela, je me suis presque un peu ennuyé par moments, je l'avoue. Néanmoins, on saluera les dialogues, toujours aussi bons, et les personnages, tous plus originaux les uns que les autres. Le Duc est un hippie déjanté ; Walter (John Goodman), un ancien du Vietnam légèrement névrosé et Donny (Steve Buscemi) est le type qui est toujours à côté de ce qu'on lui dit (c'est sans doute un des personnes les plus drôles du film).

     Mais si ces personnages semblent aussi bons, c'est sans doute parce que leurs interprètes le sont également. Jeff Bridges, John Goodman, Steve Buscemi, Philip Seymour Hoffman... Castin 5 étoiles ! Chaque acteur/actrice de ce film est excellent et n'a rien à envier à ses partenaires. Il n'y a donc pas grand chose de plus à dire sur le sujet.

     The Big Lebowski est donc une comédie sympathique mais que je n'ai pas trouvée aussi déjantée que je l'aurais imaginé...

 

     Le "Oh, au fait !" :

     Le film est devenu un phénomène. En 2002 a été crée le Lebowski Fest, festival mêlant convention de fans, bowling, cinéma et musique.

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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 22:56

     Captain America : First Avenger, film de super-héros de Joe Johnston. Avec Chris Evans, Hugo Weaving, Hayley Hatwell, Tommy Lee Jones...

La note de Tranches de Ciné : 4,5/5http://marvelll.fr/wp-content/gallery/captain-america/captain-america-affiche.jpg

 

     Le pitch : En 1943, le jeune Steve Rogers (C. Evans) est choisi pour participer à une expérimentation visant à créer un super-soldat pour l'armée américaine afin de combattre l'Allemagne nazie en Europe. De cette expérience naît Captain America. D'abord symbole de propagande, rôle qui lui vaudra d'être envoyé sur le terrain pour remonter le moral des troupes, Captain America deviendra bientôt un soldat exemplaire dont la mission sera de contrer les plans de Crâne Rouge (H. Weaving).

 

     La critique : Enfin Captain America entre dans le grand cycle des adaptations Marvel ! Une chose est sûre : vu l'aura du personnage, il ne fallait pas se rater. C'est réussi.

     Prenant le parti de reprendre les origines de l'un des super-héros les plus connus de la planète, Joe Johnston réalise sans aucun doute un bon coup. Car après tout, peut-on réellement comprendre ce qu'est Captain America si l'on ignore d'où il vient et ce qu'il a fait. Or, de très nombreuses personnes ne savent pas encore aujourd'hui (et ce film contribue à réduire ce nombre) que Captain America a participé à la Seconde Guerre mondiale et que c'est le héros de propagande par excellence. Voilà qui est réparé avec ce film très bien mené et qui évite habilement les faux pas. On lui reprochera peut-être le manque d'originalité certain de quelques rebondissements mais cela lui est pardonné quand on voit la qualité de l'oeuvre dans son ensemble. Il n'y a pas de temps morts, pas de longueurs. On avance constamment dans l'action et celle-ci devient de plus en plus haletante. Le scénario quant à lui est bien ficelé, sachant nouer les événements comme il faut, sans incohérences, ni soubresauts. D'un point de vue technique, la seule chose que je reprocherais serait le fait que les effets spéciaux prennent parfois trop d'importance. Sur la durée, ils restent dans les "normes" mais vers le milieu du film, plusieurs séquences semblent n'avoir été réalisées que sous l'angle d'une volonté de mettre en avant lesdits effets.

     Mais ce que je craignais le plus avec l'annonce de ce film, c'était de voir Chris Evans endosser le célèbre costume bleu. D'abord parce qu'il était déjà dans l'univers Marvel avec son interprétation de Johnny Stomr/La Torche dans Les 4 Fantastiques puis dans Les 4 Fantastiques et le Surfer d'Argent. Mais surtout parce que ce que j'avais vu dans ces deux films m'avait profondément déçu. Or, ici, Evans s'éloigne radicalement du côté tape-à-l'oeil de ses interprétations précédentes pour s'ancrer plus dans une logique de jeu juste. J'ai donc été très agréablement surpris par sa manière d'endosser ce rôle et d'incarner Captain America. Je pourrais même aller jusqu'à dire que j'en suis content. En tous cas (et je sors un peu du sujet), son arrivée au casting de ce film me laisse penser une chose : l'ère des 4 Fantastiques que l'on a connu avec les deux films de 2005 et 2007 est révolue. Si Evans a quitté le navire, cela laisse supposer que celui-ci, déjà bien amoché par le dernier film en date, a définitivement coulé. La question est alors : reverra-t-on un jour renaître le quatuor de super-héros ? Concernant les autres rôles, je ne m'éterniserai pas. Hayley Hatwell, que je découvre ici, m'a plutôt convaincu et Tommy Lee Jones nous fait du Tommy Lee Jones, ce qui ne m'est pas pour me déplaire. Quant à Hugo Weaving, rien à redire non plus.

     Captain America : First Avenger répond donc aux attentes que j'en avais. Ouf !

 

     Le "Oh, au fait !" :

     Une fois de plus avec un film Marvel, attendez la toute fin du générique avant de partir...

     Le réalisateur Joe Johnston a débuté sa carrière comme concepteur des effets spéciaux sur Star Wars - Episode IV.

     Hugo Weaving a travaillé son accent allemand en écoutant notamment des interviews de réalisateurs comme Werner Herzog. Quant à Stanley Tucci, il a reconnu qu'il a accepté le rôle du Dr. Reinstein car cela lui permettait (entre autres raisons) de jouer avec un accent allemand, ce qui lui avait toujours fait envie.

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 23:22

     Robin des Bois - Prince des Voleurs, film d'aventures de Kevin Reynolds. Avec Kevin Costner, Morgan Freeman, Mary Elizabeth Mastrantonio, Alan Rickman...

La note de Tranches de Ciné : 3/5Robin-Des-Bois---Prince-Des-Voleur--1-.jpg

 

     Le pitch : Alors qu'il revient des croisades, Robin de Locksley (K. Costner) ne reconnaît plus son Angleterre natale. Le sherif de Nottingham (A. Rickman) fait régner la terreur en l'absence du roi et le peuple est affamé. Accompagné par Azeem (M. Freeman), un Maure qu'il a délivré, Robin se joint bientôt aux hors-la-loi réfugiés dans la forêt de Sherwood pour combattre le sherif.

 

     La critique : Neuf ans avant Ridley Scott, Kevin Reynolds adaptait les aventures du légendaire bandit. Avec Kevin Costner dans le rôle titre, Robin des Bois - Prince des Voleurs ne manquait déjà pas de panache.

     Car oui, s'il y a une chose que l'on retrouve dans ce film, c'est du panache. Il y a de l'action, de l'aventure et le tout est amené avec intelligence et sens du spectacle. Les scènes de combat (que ce soit les grandes batailles ou les duels à l'épée) sont quasiment toutes très bonnes et l'on se plaît à découvrir comment le camp de Robin des Bois se construit et s'organise dans la fameuse forêt de Sherwood, au moins aussi connue que son illustre occupant. Néanmoins, il y a deux choses qu'il convient de critiquer : le scénario et la réalisation. Concernant le scénario, j'ai trouvé qu'il contenait trop de longueurs, de temps morts où il ne se passe pas grand chose. De plus, avec près de 2h20 au compteur, on se dit que ces scènes auraient facilement pu être évitées, d'autant plus que la plupart n'apportent pas vraiment de réel contenu utile au film (que ce soit pour l'aventure générale ou pour la romance entre Robin et Marianne d'ailleurs). Ensuite, la réalisation. Je disais plus haut que le film ne manquait pas de panache et que les scènes de combat ne sont pas mal du tout. Mais il faut toutefois reconnaître que la réalisation n'est pas égale dans sa globalité. J'ai notamment trouvé que Kevin Reynolds abusait un peu trop des très gros plans qui donnent une forme arrondie à l'image (je ne connais pas le terme exact pour ce genre de plans...). D'autres détails pourraient être soulignés, et en particulier la vitesse de défilement de l'image dans les longs plans horizontaux, mais cette question des gros plans est bien celle qui me tenait le plus à coeur.

     Côté casting, on retrouve un Kevin Costner dont l'interprétation de Robin des Bois m'a fait pensé à ce qu'il donnait la même année dans Danse avec les Loups. Je ne trouve malheureusement pas les mots exacts pour décrire ce que je veux dire mais j'ai l'impression en regardant ce Robin des Bois de voir le Lieutenant Dunbar de cet autre film. Mais celui qui m'a sans conteste le plus épaté dans ce film, c'est biens sûr Alan Rickman. L'irremplaçable interprète du professeur Rogue dans la saga Harry Potter offre ici un aperçu de tout son talent (complétez avec Sweeney Todd et vous aurez compris à qui vous avez à faire). Il donne au sherif de Nottingham un côté cinglé qui n'est pas pour me déplaire et a cette gestuelle si particulière qui renforce encore cet aspect.

     Ce Robin des Bois - Prince des Voleurs est donc un bon film d'aventures même s'il rate la perfection à cause de quelques petits défauts qu'il aurait pourtant été possible de corriger.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     Ce film a fait de l'ombre à un autre. En effet, la même année est sorti Robin des Bois, réalisé par John Irvin, avec Patrick Bergin dans le rôle de Robin et Uma Thurman dans celui de Marianne.

     Ce n'est pas Kevin Costner que l'on peut voir nu sous la cascade mais bien une doublure...

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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 22:49

     Thor, film de super-héros de Kenneth Branagh. Avec Chris Hemsworth, Natalie Portman, Tom Hiddleston, Anthony Hopkins...

La note de Tranches de Ciné : 3/5http://3.bp.blogspot.com/-pwHVDQjAL1E/TYMhq8l-hMI/AAAAAAAAALk/RsnoMjxCIgM/s1600/Thor%2BFilm%2BPoster.jpg

 

     Le pitch : Après avoir rompu la paix qui a été conclue entre le royaume d'Asgard et Jotunheim, Thor (C. Hemsworth) est banni par son père Odin (A. Hopkins) et envoyé sur Terre, séparé de son marteu Mjöllnir. Il doit alors réussir à retrouver ses pouvoirs tandis que son frère Loki (T. Hiddleston) cherche à tous prix à devenir roi d'Asgard.

 

     La critique : Sur cette adaptation des avntures de Thor, le dieu nordique mais aussi super-héros des comics Marvel, on peut lire tout et son contraire. Tant et si bien que j'ai régulièrement repoussé à plus tard le jour où je regarderais ce film. Mais cette fois c'est fait et voici mon ressenti.

     Thor début finalement comme un bon nombre de films Marvel : avec une situation assez banale finalement (oui, des scientifiques qui veulent étudier des aurores boréales, c'est banal) et qui va rapidement devenir extraordinaire par l'arrivée d'un événement inattendu (ici, l'arrivée de Thor sur Terre). Vient ensuite l'explication de cette arrivée fracassante, qui permet d'ailleurs d'éviter le classique générique de début des Marvel (cool pour les uns, interminable pour les autres). La suite du film oscille de manière constante entre le bon et le moins bon mais ne tombe jamais dans le mauvais, ça c'est sûr. Le scénario en lui-même n'est pas mal ficelé mais on a parfois l'impression que les différents événements s'enchaînent trop vite ou trop simplement. Mais ce qui m'a le plus gêné finalement, c'est surtout ces séquences où l'on cherche à toutes fins à donner cette ambiance héroïque au film. Exemple : la scène où Thor va pour la première fois tenter de récupérer son marteau. On y enchaîne les ralentis, en particulier avec de la pluie qui ruisselle sur des visages et des cheveux qui ondulent comme dans une pub pour une célèbre marque de shampooings... Je suis assez féru de films de super-héros mais ce genre de séquences a tendance à me déplaire, je l'avoue (surtout que je n'ai jamais trouvé que c'était approprié, quand on voit comment les comics sont écrits et illustrés).

     Autre chose qui a beaucoup fait parlé : la prestation de Chris Hemsworth. Et bien je vous le dis, moi je l'ai bien aimé cet Australien. Je m'attendais à un jeu entièrement orienté sur un côté viril, costaud et tout ça et finalement, j'ai trouvé une interprétation assez soignée (même s'il y a tout de même des défauts) qui ne mérite pas, selon moi, que l'on cir au scandale. Natalie Portman est quant à elle convaincante, comme à son habitude, mais j'ai quand même eu l'impression qu'il manquait quelque chose. En fait, j'ai l'impression que ce rôle n'était pas vraiment à la hauteur de son talent. Je ne dis pas que c'était une mauvais idée de l'engager sur ce film mais peut-être aurait-on pu lui donner le costume d'une personnage plus important dans un autre Marvel. Enfin, citons pour terminer cet immense acteur qu'est Anthony Hopkins (dont la présence dans ce film m'a toujours étonné). Il n'y a pas grand chose à dire sur lui car, après tout, c'est Anthony Hopkins. Il joue très bien et apporte une réelle plus-value à ce film.

     Thor est donc une adaptation correcte du comic mais il me semble qu'il reste un peu à part dans la "collection" des films Marvel que l'on a déjà pu voir. Peut-être est-ce ce côté un peu mystique/divine propre à ce personnage et à son univers qui joue dans cette impression.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     Thor annonce le très attendu Avengers de deux manières. D'abord, il permet de rencontrer pour la première fois le personnage d'Oeil de Faucon/Hawkeye. Ensuite, je n'ai pas envie d'en dire trop pour ne pas spoiler mais attendez la fin du générique...

     Comment souvent avec les Marvel, de très nombreux noms ont circulés autour du casting. Ainsi, Matthew Vaughn, Sam Raimi, David S. Goyer et D.J. Caruso ont été pressentis pour réaliser le film. Ensuite, Brad Pitt, Channing Tatum, Daniel Craig, Tom Hiddleston (ici, Loki) et Liam Hemsworth (le frère de Chris Hemsworth) ont été envisagés dans le rôle de Thor.

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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 22:39

     Red, film d'action de Robert Schwentke. Avec Bruce Willis, Morgan Freeman, John Malkovitch, Helen Mirren...

La note de Tranches de Ciné : 3/5RED-Poster-USA-ALL.jpg

 

     Le pitch : Frank Moses (B. Willis) est un ex-agent de la CIA à la retraite. Ses journées se suivent et se ressemblent jusqu'au jour où des hommes entrent dans sa maison et tentent de le tuer. Frank va alors chercher ses anciens camarades Joe (M. Freeman) et Marvin (J. Malkovitch) pour trouver celui qui veut les éliminer.

 

     La critique : Voilà un film qui vous fera sans doute passer un bon moment. A la fois film d'action et comédie, Red nous fait suivre le retraite pas si paisible de quatre anciens agents de la CIA. Pas mal mais aurait pu mieux faire...

     Red a ce défaut d'un certain nombre comédies d'action : il met trop de temps à se lancer. Ici, on passe beaucoup trop de temps sur la découverte du quotidien de Frank Moses et ça finit par lasser. Mais un fois ce cap franchi, ça va déjà mieux, même si l'on va rester dans des eaux plus ou moins agitées. Parfois, c'est la tempête, ça remue de tous les côtés, on ne sait plus où regarder (façon de parler bien sûr) et, à d'autres moments, ça se calme, le film se laisse porter tranquillement et la possibilité d'un ennui commence à pointer le bout de son nez. Néanmoins, Red reste ce qu'à titre personnel je souhaitais qu'il soit : un bon divertissement. C'est un film sans grande prétention (enfin j'espère) qui ne prend pas la tête, qui se laisse regarder assez facilement et qui, lorsqu'il se termine, laisse le spectateur de bonne humeur. C'est quand même important ça, non ? Bon après, on pourra toujours discuter de l'inégale qualité du scénario (bâclé par moment, téléphoné à d'autres...) même si l'histoire reste dans sa globalité convenable.

     Mais ce qui reste l'atout de ce film, c'est sans aucun doute possible son casting. Imaginez un peu : Willis, Freeman et Malkovitch réunit dans un seul et même film. C'est presque un rêve qui se réalise (oui, j'adore ces trois acteurs). Avec Bruce Willis, j'ai presque l'impression de voir un John McClane à la retraite, ce qui n'est pas pour me déplaire. Mais je décerne toutefois ma palme à John Malkovitch, qui m'a énormément plu. Son interprétation de Marvin (un ex-CIA parano) est tout simplement parfaite. Pas hilarante mais bien marrante tout de même.

     Red est un donc un bon divertissement dont les quelques défauts n'entachent pas le plaisir qu'on peut avoir à le regarder.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     Meryl Streep a été envisagée pour le rôle de Victoria, finalement confié à Helen Mirren.

     Brian Cox sera bientôt à l'affiche d'un autre film intitulé Red. Réalisé par Trygve Allister Diesen et Lucky McKee, il réunira à l'écran Brian Cox, Tom Sizemore et Amanda Plummer

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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 22:13

     Avant toute chose, je tiens à signaler qu'il s'agit ici de la 100ème critique publiée sur ce blog. Quand j'ai créé Tranches de Ciné en Août dernier, je ne pensais pas une seule seconde à la possibilité d'atteindre ce chiffre. Maintenant, j'ai bien l'intention de continuer le plus longtemps possible. Merci à ceux qui lisent ce blog. J'espère que vous continuerez et que vous serez de plus en plus nombreux à venir !

 

     Source Code, thriller de Ducan Jones. Avec Jake Gyllenhaal, Michelle Monaghan, Vera Farminga, Jeffrey Wright...

La note de Tranches de Ciné : 5/5http://4.bp.blogspot.com/_VAsR-R0jOcg/TT95lI2ScBI/AAAAAAAAABg/-JpOxpWNJfI/s400/Source%2BCode%2BMovie%2BPoster.jpg

 

     Le pitch : Colter Stevens (J. Gyllenhaal) se réveille dans un train à destination de Chicago. Il ne se rappelle pas y être monté, ni les personnes présentes autour de lui et qui semblent pourtant le connaître. Lorsqu'une bombe explose, Colter se retrouve dans une capsule. Il participe en fait à une simulation qui a pour but d'identifier le terroriste qui a posé la bombe dans ce train en revenant à chaque essai vivre les 8 dernières minutes de la vie d'une des victimes de l'explosion.

 

     La critique : Source Code restera sans doute la plus grosse surprise de l'année pour moi (ça aurait pu être La Planète des Singes : les Origines mais non vu que je m'attendais à ce que ce film soit parfait). Alors que je n'en avais que très peu entendu parlé, je découvre un film extrèmement bien construit et magistralement réalisé. Incroyable.

     L'idée de départ de ce film est très originale. Faire revivre à un homme les 8 dernières minutes de la vie d'un autre pour lui permettre de résoudre une enquête, ce n'est pas banal. Et pourtant c'est l'idée qu'a eue Ben Ripley, le (génial) scénariste de Source Code. Pas vraiment un voyage dans le temps puisque tout ce qui se passe dans le train ne change rien à la réalité présente (et encore, c'est soumis à interprétation), cette simulation force le spectateur à faire preuve d'une attention pour le moindre détail. Ce que j'ai adoré aussi, c'est cette capacité qu'a le film à distiller les avancées dans l'intrigue au compte-goutte mais sans lasser le spectateur. On apprend les choses peu à peu, au même rythme que le héros du film, ce qui tend à nous faire complètement entrer dans l'histoire. Au début, j'étais parti pour donner une note de 4,5 à Source Code car il me semblait que la fin allait être un peu bateau. Mais finalement, il y a ce twist final absolument magistral qui vient tout chambouler et qui sera, comme je l'ai évoqué plus haut, énormément soumis à interprétation (moi je me suis fait mon idée et je n'en suis pas mécontent). Bref, là où on croyait que c'était fini, un nouvel élément intervient et pose la cerise sur la gâteau qu'est ce scénario.

     Concernant le casting, il est clair que le film tourne totalement autour du personnage de Colter Stevens et il était essentiel de trouver un excellent acteur pour ce rôle. Et Jake Gyllenhaal s'est parfaitement prêté au jeu. Gyllenhaal est un acteur que je connais assez peu finalement (Le Jour d'Après, Zodiac et maintenant Source Code sont les seuls films dans lesquels je l'ai vu) mais qui m'a toujours plu. Il est bon habituellement mais là, je l'ai trouvé encore meilleur. Difficile d'en dire plus... Quant aux autres interprètes du film, je noterai surtout les prestations de Jeffrey Wright et de Vera Farminga qui m'ont vraiment convaincu.

     Source Code est donc une excellente surprise que je recommande aux amateurs de scénarios originaux et bien ficelés.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     Source Code a été en partie produit par une société de production française. En effet, Vendôme Pictures a été créée par Philippe Rousselet (producteur du film) et l'animateur de télévision Arthur.

     Topher Grace a été envisagé pour le rôle finalement tenu par Jake Gyllenhaal.

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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 22:45

     Les Enfants de Timpelbach, film fantastique de Nicolas Bary. Avec Adèle Exarchopoulos, Léo Legrand, Armelle, Carole Bouquet...

La note de Tranches de Ciné : 3/518996460.jpg

 

     Le pitch : Timpelbach est un village dans lequel les enfants sont de véritables terreurs. Jusqu'au jour où, excédés, les adultes décident de laisser les enfants seuls. Livrés à eux-mêmes, ils vont rapidement semer la zizanie à Timpelbach et s'organiser en clans. Mais ce qui ne devait être qu'une punition d'un jour devient finalement plus long lorsque les parents sont faits prisonniers de l'autre côté de la frontière.

 

     La critique : Presque jour pour jour, Les Enfants de Timpelbach sort un an après Big City, film de Djamel Bensalah où des enfants se retrouvaient eux aussi livrés à eux-mêmes dans leur village. Mais il s'agit cette fois de l'adaptation du roman d'Henry Winterfeld.

     Ce film repose sur un scénario assez inégal sur la durée, il faut bien le dire. S'il commence assez fort avec ce que l'on pourrait considérer comme un échantillon de la vie quotidienne de Timpelbach destiné à nous faire comprendre la situation initiale, il va ensuite se comporter comme un yoyo, alternant ainsi phases intéressantes et phases pratiquement inutiles. D'ailleurs, ne manquons pas de citer le cas de l'interminable générique de début qui, s'il semble assez bien fichu au début, finit franchement par lasser tant il est long et répétitif. Sans doute amusera-t-il les plus jeune mais c'est bien tout. Le film avance donc comme je l'ai dit de manière inégale, comme par à-coups qui le propulserait soudain pour ensuite le faire retombée dans une sorte de longueur désagréable. Heureusement, l'histoire en elle-même n'est pas si mal. L'idée de laisser les enfants seuls face à eux-mêmes est originale (oui, j'ai dit que Big City était sorti un an auparavant mais ce pitch est assez rare pour le considéré comme original selon moi). On s'amuse assez de les voir d'abord profiter comme nous l'aurions fait à leur place de ce village où il n'y a plus d'adultes pour dire ce qu'il faut ou ne faut pas faire, plus d'école et de devoirs, plus de corvées, c'est-à-dire plus rien de tout ce qui peut gâcher la vie d'un enfant. Par la suite, leur façon de s'organiser en deux clans distincts relance un peu le film qui commence à s'essouffler après avoir laissé ces enfants faire ce qu'ils veulent. Je résumerai donc mon idée en une seule phrase : l'histoire n'est pas mal du tout mais elle est inégalement cadencée. Oh et j'ajouterais aussi que je regrette que la présence des parents ne soit pas plus importante. Oui, c'est vrai que c'est le principe du film mais à titre personnel, j'aurais apprécié de les voir vivre plus de péripéties pendant leur "excursion".

     Concernant le casting, il faut bien savoir qu'une distribution composée à 90% d'enfants aura toujours plus de bas que de hauts. Je ne dis pas que les enfants jouent mal mais étrangement, ils jouent toujours mieux quand ils ne sont que deux, voire trois, le mieux étant encore quand il n'y en a qu'un. Lorsqu'ils sont aussi nombreux qu'ici, on retrouve forcément des enfants qui, disons-le clairement, ne savent pas jouer. Ou alors, ils jouent comme des enfants, c'est-à-dire qu'ils en rajoutent ou alors ils se donnent comme un genre qui aurait facilement tendance à m'exaspérer. Néanmoins, il faut reconnaître que le niveau reste ici tout à fait convenable. Il n'y a vraiment qu'Adèle Exarchopoulos qui semble en rajouter un peu. Quant aux acteurs adultes, je dirais qu'avec Armelle et Carole Bouquet, on s'assure déjà quelque chose de pas mal. Mon seul regret est de ne pas avoir assez profité de la présence de Gérard Depardieu, trop rare et pas assez bavard dans ce rôle.

     Bref, Les Enfants de Timpelbach est un film finalement pas si mal fait mais qui aurait énormément gagné à avoir un scénario plus travaillé en termes de rythme.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     Jean-Pierre Cassel, Isabelle Nanty et Jean-Claude Dreyfus ont un temps été pressentis pour intégrer le casting du film.

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 22:24

     Le Dîner de Cons, comédie de Francis Veber. Avec Thierry Lhermitte, Jacques Villeret, Francis Huster, Daniel Prévost...

La note de Tranches de Ciné : 5/5http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/8/1/6/3333297197618.jpg

 

     Le pitch : Chaque mercredi, Pierre Brochant (T. Lhermitte) participe avec ses amis à un dîner de cons. Le principe : inviter le type le plus con possible. Cette semaine, Brochant compte inviter François Pignon (J. Villeret), amateur de maquettes en allumettes. Mais un tour de reins l'empêche de se rendre au dîner et il se retrouve bientôt seul chez lui...avec Pignon.

 

     La critique : Après avoir cartonné au théâtre avec la pièce de théâtre du même nom, Francis Veber adapte son Dîner de Cons au cinéma, toujours avec l'excellent Jacques Villeret dans le rôle de François Pignon.

     La tâche du critique n'est pas aisée (contrairement à ce qu'affirme Anton Ego dans Ratatouille). Comment dire ce qui est mieux que le reste dans une comédie où tout est parfait ? Doit-on dire que c'est le scénario qui l'emporte ? Ou bien la distribution ? Ou peut-être encore s'agit-il des gags ? Et bien avec Le Dîner de Cons on arrive finalement à quelque chose d'exceptionnel : on lui trouve de la perfection dans tout ce qui constitue le film ! Et si cette situation est exceptionnelle, c'est pour la simple et bonne raison que cette hilarante comédie l'est tout autant. Dès le départ, on sait vers quoi on avance avec ce féru de boomerangs dont on va vite deviner qu'il s'agira du tout premier con du film. Et lorsque cette scène est passée, il est trop tard. On découvre Pierre Brochant et le concept du dîner de cons mais aussi et surtout, on découvre François Pignon ! Quel personnage ! Je ne me souviens pas avoir vu un personnage de comédie aussi drôle. Bien sûr, on nous parlera toujours des personnages de Bourvil ou de Louis de Funès lorsque l'on abordera le sujet des personnages comiques mais il est clair que celui-ci restera dans les mémoires. A-t-on déjà vu un tel con ? Car il faut bien le dire, ce con est admirablement bien composé par l'auteur. Avec lui, c'est gaffe sur gaffe et boulette sur boulette alors comment ne pas en rire ? Et il vient ainsi apporter sa pierre à l'édifice qu'est ce scénario construit sur une multitudes de gags et de quiproquos tous plus invraisemblables les uns que les autres.

     Mais si François Pignon est ce qu'il est, c'est surtout grâce à cet immense acteur qu'était Jacques Villeret. Ce n'est pas méchant quand je dis ça mais avec sa silhouette rondouillarde et sa tête atypique, il a tout à fait la tête de l'emploi. Il apporte à François Pignon cette allure, cette gestuelle et cette diction absolument géniales et hilarantes.Qu'on regrette à la fin du film de ne pas voir plus souvent des acteurs de cette trempe ! Quant à Thierry Lhermitte, je le trouve ici bien meilleur quand dans un certain nombre des films qui composent sa carrière. Il incarne le parfait bourgeois qui s'amuse de la bêtise des autres, ce qui lui est permis par une forme d'égocentrisme avancée. Mais il y a aussi Daniel Prévost, dont les expressions du visage et le phrasé sont deux éléments comiques incontournables de ce film. Citons enfin Francis Huster, dont le fou rire restera sans doute dans l'histoire de la comédie à la française comme l'un des plus communicatifs qu'on ait vu.

     En 1998, la France devenait championne du monde de football. Je pense qu'elle est aussi devenue championne du monde de la comédie.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     Le Dîner de Cons a remporté trois Césars : Meilleur Acteur pour Jacques Villeret, Meilleur Acteur dans un second rôle pour Daniel Prévost et Meilleur scénario original / adaptation pour Francis Veber.

     La pièce est revenue au théâtre en 2007, avec Dany Boon en François Pignon et Arthur en Pierre Brochant. Dès 2009, ce sont Régis Laspalès et Philippe Chevallier qui reprennent respectivement ces deux rôles.

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