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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 10:47

     Lara Croft - Tomb Raider, film d'action de Simon West. Avec Angelina Jolie, Daniel Craig, Iain Glen, Noah Taylor...

La note de Tranches de Ciné : 1/5lara_croft_tomb_raider.jpg

 

     Le pitch : La secte des Illuminati est à la recherche d'une horloge recelant une clé qui leur permettrait d'ouvrir les portes du temps et de l'espace alors que les planètes de notre système solaire doivent bientôt être toutes alignées. Pour cette quête, cette organisation secrète a recours à Powell (I. Glen), aidé de Alex Marrs (D. Craig). Mais l'aventurière Lara Croft (A. Jolie) est également sur cette piste.

 

     La critique : Adaptation de la célèbre franchise de jeux vidéos, Lara Croft - Tomb Raider aurait pu être un véritable succès...

     Avec cette adaptation, on aurait pu avoir droit à une sorte d'Indiana Jones au féminin, avec un peu plus d'action et un peu plus de gros calibres. Tout un aspect archéologie-connaissances aurait pu être développé mais il n'en est malheureusement rien. Non, au lieu de faire de Lara Croft ce qu'elle est vraiment (une archéologue-aventurière), Simon West estime préférable d'en faire une véritable machine de guerre qui, malgré son apparente intelligence (mais on ne s'attarde pas trop là-dessus), opte le plus souvent pour les armes et en fait usage plus qu'à son compte. Ainsi, la ravissante Lara devient la tuante Lara, l'usante Lara qui pense le plus souvent avec ses braves pistolets et fracasse une horloge à coups de marteau pour trouver un élément ultra-précieux à l'intérieur (logique, quand tu nous tiens...). Le scénario n'est malheureusement pas là pour réhausser le niveau. Banal et bancal, certains éléments sont si téléphonés qu'on voit presque les fils du téléphone lier les personnages et les scènes... On ne peut pas reprocher à ce film un manque de dynamisme, ça c'est sûr,  mais plutôt un excès de la chose. Fatiguant...

     Côté casting, je n'ai pas tout compris. Qu'est-il arrivé à Angelina Jolie sur ce tournage ? Je ne sais pas, elle a dû attraper un coup de froid ou quelque chose comme ça, ce qui expliquerait éventuellement pourquoi elle est constamment coincée avec le même visage. Ses lèvres pulpeuses outrageusement mises en avant (je les aime bien en temps normal mais là, ça fait presque peur...), elle conserve strictement la même moue du début à la fin du film. Enfin pas tout à fait puisque la belle joue en fait sur trois expressions : Lara contente, Lara pas contente, Lare en colère. Et ça ne va pas plus loin. Daniel Craig quant à lui (acteur que j'apprécie, soit dit en passant) joue le service quasi-minimum et n'apporte presque rien de son potentiel à ce film...

     Simon West signe donc là une piètre adaptation des aventures de Lara Croft... Et quand on sait qu'il y a une suite, il y a de quoi s'interroger...

 

     Le "Oh, au fait !" :

     L'actrice française Vanessa Demouy a été envisagée pour tenir le rôle de Lara Croft.

     L'acteur qui joue ici le père de Lara Croft est Jon Voight, qui n'est autre que le papa d'Angelina Jolie dans la vraie vie.

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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 17:45

     Blood Diamond, film d'action de Edward Zwick. Avec Leonardo DiCaprio, Djimon Hounsou, Jennifer Connelly, Caruso Kuypers...

La note de Tranches de Ciné : 4/5affiche-blood-diamond.jpg

 

     Le pitch : En 1999, en Sierra Leone, la guerre civile fait rage. D'un côté, Solomon Vandy (D. Hounsou) est arrêté par les rebelles et envoyé dans les mines de diamants tandis que son fils Dia (C. Kuypers) est recruté comme enfant soldat. De l'autre, Archer (L. DiCaprio) est un ex-mercenaire reconverti dans les trafics de diamants. Les deux hommes de retrouvent bientôt dans la même prison et Archer découvre que Solomon a caché l'un des plus gros diamants dont il ait pu entendre parler. En lui promettant de l'aider à récupérer son fils, il convainc Solomon de lui retrouver le diamant.

 

     La critique : Edward Zwick, le réalisateur (entre autres de Légendes d'Automne et du Dernier Samouraï) s'intéresse ici à l'action teintée d'aventure. C'est plutôt réussi.

     Basé sur les événements qui ont réellement touché la Sierra Leone à la fin des années 1990, Blood Diamond réussit néanmoins à s'échapper de ce contexte pour développer son histoire. Il serait néanmoins faux d'affirmer que le conflit qui a bouleversé ce pays ne sert que de cadre à ce film. Au contraire, il est largement présent. Il en est non seulement le cadre mais aussi l'élément déclencheur d'un certain nombre de péripéties. Cependant, on peut voir plus loin que cela. Car ce n'est pas seulement l'histoire de deux hommes en plein milieu de cette guerre civile que l'on nous raconte. Non c'est aussi l'histoire d'une rencontre entre deux individus aux objectifs complètement différents (voire même opposés) mais qui vont tout de même s'unir pour une quête unique mais qui offrira une fin propre à chacun des deux personnages. En s'appuyant sur ce point là, Edward Zwick donne autre à voir qu'un "simple" film de guerre en Afrique. On s'intéresse alors aussi à la relation qui se tisse entre Archer et Solomon, une relation tantôt difficile , tantôt amicale, mais qui les amènera chacun à voir plus loin. Enfin, Edward Zwick ne manque pas de tomber dans le cliché ou c'est évidemment l'homme blanc qui comprendra plus de choses sur la vie grâce à l'homme noir. Ce message là est assez récurrent et on aurait aimé voir un plus loin que cela pour une fois. Concernant le scénario, il est bon dans son ensemble. Sans réelle longueur, il avance et rebondit régulièrement pour ne pas connaître de perte de rythme jusqu'à une fin à laquelle on pouvait s'attendre mais qui ne manque pas d'émouvoir quand même.

     Côté casting, Leonardo DiCaprio offre une prestation impeccable. L'acteur se trouvait à l'époque déjà dans un dynamique qui allait l'amener à faire comprendre à son public qu'il n'est pas que le dandy de Titanic après avoir tourné dans des films comme Gangs of New-York ou Les Infiltrés. Et Edward Zwick lui offre ici un rôle tout à sa mesure, qui lui permet encore de muscler son jeu. Face à lui, on retrouve Djimon Hounsou, acteur béninois assez peu connu du public malgré une apparition remarquée dans Gladiator et des rôles dans des films comme Blueberry et Eragon. L'acteur offre un contre-poids de qualité face à un DiCaprio en forme, ce qui lui permet de ne pas s'effacer derrière ce dernier. Au contraire, Hounsou, à la fois dur et émouvant, est particulièrement présent et incarne parfaitement ce père désemparé après la disparition de son fils. Quant à Jennifer Connelly enfin, elle a un rôle vraiment secondaire qui ne lui laisse pas vraiment l'occasion de s'exprimer. Relativement en retrait, elle ne réussit pas à s'imposer et offre finalement un jeu plutôt moyen...

     Edward Zwick signe donc ici un film puissant et dynamique qui brille par un duo d'acteurs en grande forme et par un scénario sans ralentissements.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     Le tournage de Blood Diamond a failli être le cadre d'un réel drame. En effet, au Mozambique, un homme a voulu tirer sur l'acteur Djimoun Hounsou. Heureusement, comme le raconte ce dernier, il a été sauvé par Leonardo DiCaprio lui-même, qui s'est interposé entre l'acteur et son agresseur.

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22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 16:30

     Flic ou Voyou, film policier de Georges Lautner. Avec Jean-Paul Belmondo, Michel Galabru, Marie Laforêt, Jean-François Balmer...

La note de Tranches de Ciné : 4/51.jpg

 

     Le pitch : A Nice, deux clans mafieux s'opposent. Mais quand un policier est tué, Antonio Cerrutti (J-P Belmondo) débarque en ville pour calmer le jeu. Mais son enquête va vite tourner au vinaigre avec l'arrivée de sa fille fugueuse et les deux inspecteurs ripoux Rey (T. Kendall) et Massard (J-F Balmer) qui ont bien l'intention de l'empêcher de fouiner.

 

     La critique : Georges Lautner + Michel Audiard + Jean-Paul Belmondo = un polar comme on savait les faire !

     Et je dis bien "comme on savait" parce qu'il faut bien le dire : des polars français de qualité, ça ne court plus vraiment les rues. Or, c'est pourtant tellement bien et Flic ou Voyou est un bon exemple du genre. Il faut dire aussi qu'avec l'équipe qui tourne dans ce film, ce n'est pas totalement surprenant. Georges Lautner par exemple n'est pas reconnu pour rien. Le réalisateur du fameux Les Tontons Flingueurs (qui réunissait déjà une sacrée troupe) opère ici avec le talent qu'on lui connaît et signe une mise en scène digne de ce nom. Rien n'est à enlever dans ce film et dans son scénario qui tourne à merveille. Toute l'intrigue de se tient formidablement bien et rien ou presque ne semble inutile ou fortuit. Très bien amené, le scénario brille par sa capacité à ne pas tomber dans des longueurs infernales, qui semblent pourtant être devenues le mot d'ordre quand on regarde un film policier français actuel... Et puis il y a aussi cette aptitude à laisser le spectateur s'interroger sur la réelle identité d'Antonio Cerrutti. Flic ou voyou ? Difficile de trouver une réponse pendant un petit bout de temps malgré quelques indices semés par endroits. Ensuite, Michel Audiard est un autre atout non négligeable. Le roi des dialoguistes français frappe encore et toujours dans ce polar dont les répliques sont aussi cultes que bien formulées.

     Mais c'est aussi et surtout côté casting que le plus gros atout se cache. Et il tient en trois mots : Jean-Paul Belmondo. L'acteur (qui, pour l'anecdote, fait partie de mon Top 3 des meilleurs acteurs français) livre ici une performance aussi incroyable qu'inoubliable. Belmondo bouge, marche, bondit, parle tel qu'on aime le voir faire. Il occupe l'espace et impose sa présence avec brio sans pour autant totalement effacé ceux qui l'entourent. Parfait. Les second rôles ne sont pas non plus désagréables : Michel Galabru, Jean-François Balmer... Aucun ne s'efface complètement derrière le génie Belmondo, ce qui permet à ce dernier de ne pas avoir à porter ce film totalement seul.

     Georges Lautner réussit donc ici un polar d'excellente facture qui, malgré son âge, n'a pas pris un ride, en particulier grâce à un dynamisme important et un Belmondo en très grande forme.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     Belmondo profite de ce rôle pour faire un petit clin d'oeil à un de ses personnages passés : Pierrot le Fou, qu'il incarnait dans le film éponyme de Jean-Luc Godard (1965).

     Le succès de Flic ou Voyou donna l'idée aux scénaristes du film d'écrire un autre film : Le Guignolo. Réalisé par Georges Lautner, celui-ci sort deux ans plus tard et réunira à nouveau à l'écran une grande partie des acteurs de Flic ou Voyou, dont Jean-Paul Belmondo, Michel Galabru, Tony Kendall ou encore Philippe Castelli.

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22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 15:38

     Chaos, thriller de Tony Giglio & David DeFalco. Avec Jason Statham, Wesley Snipes, Ryan Phillippe, Kevin Cage...

La note de Tranches de Ciné : 2,5/5poster1.jpg

 

     Le pitch : A Seattle, cinq hommes cagoulés et armés font irruption dans une banque et y prennent employés et clients en otage. Leur chef (W. Snipes), qui se fait appeler Lorenz, n'a qu'une seule requête : c'est l'inspecteur Quentin Conners (J. Statham) qui doit diriger les opérations. Or, ce dernier a été mis à pied quelques temps auparavant pour une prise d'otage qui a mal tourné.

 

     La critique : L'avantage d'un film comme Chaos, c'est qu'il ne faut pas longtemps avant de comprendre de quoi il en retourne...

     Chaos est un film classique. Deux gros bras s'affrontent, l'un pour le bien, l'autre pour le mal, et toute une enquête se met en place autour de cet affrontement. Quand on sait cela, on ne doit plus s'étonner après d'avoir un scénario sans réelle originalité et dont le seul véritable point positif réside dans l'identité du cerveau machiavélique qui a orchestré tout ça et que l'on découvre à la fin (même si on pouvait s'en douter un peu...). Mais le film n'est pourtant pas si mauvais. Le scénario (bien qu'il soit assez peu original, comme je viens de le souligner) n'est pas bancal. Au contraire, il tient la route et avance tranquillement jusqu'au dénouement final. Plutôt rythmé, il ne souffre pas de longueurs ou de baisse de régime, ce qui est une bonne chose. Et si Giglio et DeFalco signent ici un film d'action avec Statham et Snipes, ce n'est pas pour autant que l'on est dans le 100% bourrin. Alors, non, il ne faut pas non plus dire que la psychologie est particulièrement creusée mais, au moins, on ne passe pas son temps à se taper dessus, en témoigne l'idée d'intégrer la complexe théorie du chaos comme fil rouge du film (même si c'est un peu tiré par les cheveux au final).

     Côté casting, je confirme que, malgré tout, j'apprécie Jason Statham. Lui que j'ai découvert avec Hyper Tension (...) et que j'ai directement considéré comme un brute épaisse, il me paraît aujourd'hui bien meilleur que je ne l'ai cru. S'il joue principalement dans des films d'action gonflés en testostérone (Expendables et sa suite étant des exemples récents), il me semble avoir un certain sens du jeu. Ce n'est pas non plus le Stradivarius de l'acteur de films d'action mais il sait jouer sur les émotions. Monolithe, il n'en perd pas pour autant son regard, par lequel il arrive à faire passer quelques émotions. Bon, ça c'est mon avis général mais il faut reconnaître qu'ici, il ne fait pas dans la dentelle. S'il ne joue pas mal, il n'est pas non plus extraordinaire et colle finalement à la qualité globale du film. En revanche, Wesley Snipes n'est pas dans le même cas. Non car il est plutôt un cran en dessous de cette qualité globale du film. Habitué des rôles de méchants costauds, il ne sort pas du stéréotype qu'il a contribué à construire et offre un jeu semblable à tout ce qu'il a pu faire auparavant (et donc moyen)...

     Tony Giglio et David DeFalco tente donc de réaliser un film d'action avec un minimum de matière grise mais le niveau ne décolle pas pour autant. Un coup dans l'eau...

 

     Le "Oh, au fait !" :

     Le film est lui-même construit sur la théorie du chaos. Sans se concentrer sur l'organisation et le déroulement du hold-up, les réalisateurs préfèrent utiliser cette événement comme une base pour de multiples ramifications partant toutes dans des directions différentes mais menant tout de même à un même point d'arrivée.

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18 août 2012 6 18 /08 /août /2012 15:08

     Mon Espion Préféré, comédie de George Gallo. Avec Colin Hanks, Meg Ryan, Antonio Banderas, Selma Blair...

La note de Tranches de Ciné : 2,5/5119020-b-mon-espion-prefere

 

     Le pitch : Henry (C. Hanks), agent du FBI, rentre chez lui après une mission qui a duré trois ans. Là, il retrouve sa mère Martha (M. Ryan) mais celle-ci a beaucoup changé. D'obèse et déprimée, elle devenue sexy et séductrice. Bientôt, ils font la rencontre de Tommy (A. Banderas), lequel tombe sous le charme de Martha. Mais Henry se voit forcé de surveiller cet homme qui est en fait à la tête d'un gang de voleurs d'oeuvres d'art.

 

     La critique : Le scénariste de Bad Boys et Bad Boys II (ce qui n'augure déjà rien de bon) s'attaque à la comédie d'espionnage pour son quatrième long métrage. Flop ? Oui.

     Flop tellement retentissant d'ailleurs que le film est un direct-to-dvd que les Américains n'ont probablement jamais eu l'occasion de voir. Pourtant, George Gallo part avec de bonnes intentions. Une comédie d'espionnage a toujours la possibilité de faire rire grâce à des quiproquos invraisemblables et burlesques. Et puis les personnages présentés ici ne sont pas mal, en particulier celui de Martha, pétillante à souhait. Mais le film perd bien (trop) vite pied... Le scénario ne repose sur aucun rebondissement original ni aucune véritable surprise (enfin, je reviens sur ce point là dans un instant) et s'enlise dans une sorte de réchauffé du genre. Je disais qu'il n'y avait aucune surprise mais, en réalité, il y en a une, quasiment à la fin du film. Mais elle débarque si tard qu'elle fait finalement un peu tiré par les cheveux. Alors, pour sûr, je ne me doutais pas de ça mais tout de même, ça débarque comme un cheveu sur la soupe. Non, décidément ce n'est pas top et le scénario n'arrange rien. Plat et classique, il avance beaucoup trop comme on s'y attend.

     Côté casting, Mon Espion Préféré prouve qu'il ne suffit pas de réunir des noms connus pour faire un bon film. Dans le surjeu du début à la fin, Meg Ryan et Antonio Banderas auraient peut-être dû s'abstenir avant de signer pour ces rôles là. Pourtant ce sont de bons acteurs en temps normal mais là, rien n'y fait. Colin Hanks est le seul à plus ou moins sortir son épingle du jeu. Copie conforme de son Tom Hanks de père, il en reprend toutes les mimiques, toute la gestuelle et cela fait finalement un peu mieux digérer le tout. Mais il ne suffit pas de faire comme Tom Hanks pour l'égaler, malheureusement. Enfin, on se demande ce que Selma Blair fait là tant elle est effacée...

     Bref, George Gallo tente de faire rire mais n'y arrive pas si bien que ça. Longuet, Mon Espion Préféré lasse.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     Le tournage du film a été perturbé en raison de l'ouragan Katrina, qui a ravagé la Louisiane en 2006. Toute l'équipe a alors dû se déplacer dans le nord de l'Etat.

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18 août 2012 6 18 /08 /août /2012 10:33

     Démineurs, film de guerre de Kathryn Bigelow. Avec Jeremy Renner, Anthony Mackie, Brian Geraghty, Guy Pearce...

La note de Tranches de Ciné : 3,5/5DEMINEURS.jpg

 

     Le pitch : En Irak, les troupes de l'armée américaine sont en place. Parmi elles se trouve une équipe à la mission bien particulière : déminer. Que ce soit dans les quartiers civils ou sur les champs de bataille, ces hommes mettent quotidiennement leurs vies en danger afin de sauver celles des autres.

 

     La critique : Je me souviens que Kathryn Bigelow avait réussi à surprendre tout le monde avec ce film, y compris l'Académie des Oscars, qui lui avait décerné plus d'une statuette. Pourtant, je reste sur un avis positif mais mitigé.

     Démineurs est une oeuvre unique. Originale et surprenante, elle nous présente un quotidien bien loin du notre d'une façon remarquable qui nous conduit à nous sentir proches de ceux qui le vivent. Si le film est là pour nous informer et, éventuellement, nous mobiliser face à ce qu'il raconte, il s'éloigne toutefois du style documentaire auquel je m'attendais, ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose. Malgré tout, le scénario est inégal. S'il laisse complètement se faire sentir toute la tension, il repose sur un rythme qui ne se maintient pas d'un bout à l'autre du film. Ainsi, Kathryn Bigelow alterne passages intenses et longueurs à n'en plus finir de manière trop récurrente pour que cela ne se fasse pas sentir. On n'en blâmera cependant pas la réalisatrice car son scénario repose sur l'idée de toujours plus développer ses personnages à chaque mission. Ainsi, les différents événements majeurs de l'histoire se ressemble mais offre à chaque fois la possibilité d'en découvrir plus sur chaque personnage qui évolue à l'écran. Il s'agit donc de réaliser un subtil jonglage entre le non-renouvellement du scénario et la volonté d'en dire toujours plus. C'est un jeu difficile mais, globalement, Kathryn Bigelow s'en sort plutôt bien.

     Côté casting, j'ai enfin l'occasion de voir Jeremy Renner dans un premier rôle, lui que je n'avais jusque là vu que dans des personnages de second plan (Mission : Impossible - Protocole Fantôme, Avengers). Il confirme donc l'idée que j'avais de lui. C'est acteur de talent qui incarne son personnage à la perfection. Omniprésent dans chacune des scènes où il apparaît, il réussit à faire passer les choses vers le spectateur (la scène où il recherche le jeune Beckham est un exemple de ce qu'il peut faire de mieux). Il me donne maintenant envie d'aller voir Jason Bourne : L'Héritage quand il sera sorti (le 19 Septembre prochain). Les autres acteurs en revanche (Anthony Mackie et Brian Geragthy) restent plus en retrait et ne propose pas un jeu égal à celui de Renner. Sans doute cela est-il dû au fait que leurs personnages s'effacent complètement derrière la personnalité de celui de Renner mais ils n'arrivent à aucun moment à passer au premier plan, même si cela aurait été mérité quelques fois.

     Kathryn Bigelow signe donc un film original qui donne clairement une identité à son cinéma mais se heurte à quelques difficultés qu'elle surpasse plus ou moins bien.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     Six Oscars ont été attribué à Démineurs en 2010 dont Meilleur Film et Meilleure Réalisatrice (c'est une première dans l'histoire des Oscars). Tout ceci n'a d'ailleurs pas trop plus à James Cameron (qui se trouve être l'ex-mari de Kathryn Bigelow), déçu de ne pas voir son Avatar plus largement récompensé. Ce dernier déclarait néanmoins quelques temps avant la cérémonie que Démineurs "pourrait devenir le Platoon de la Guerre en Irak".

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17 août 2012 5 17 /08 /août /2012 18:26

     Polisse, drame de et avec Maïwenn. Avec aussi Joey Starr, Marina Foïs, Karin Viard, Nicolas Duvauchelle...

La note de Tranches de Ciné : 4/56a00e5517d7b728833015392a4347b970b-800wi.jpg

 

     Le pitch : Melissa (Maïwenn) est photographe et doit, pour le compte du Ministère de l'Intérieur, suivre une équipe de la Brigade de Protection des Mineurs à Paris dans son quotidien, dans ses joies et ses difficultés.

 

     La critique : Polisse est une oeuvre à laquelle je ne m'attendais vraiment pas. Le sujet en lui-même me surprend mais le contenu du film encore plus.

     C'est difficile de critiquer Polisse tant ce film est atypique. Sans réellement poser d'interrogation (alors que l'on aurait pu s'y attendre), elle va plutôt vers le constat. Constat de la difficulté d'action de cette brigade, constat de la difficulté pour les flics qui la composent pour trouver la limite entre le professionnel et l'affectif qui peut les lier aux victimes... Le secret du film réside dans le fait de se présenter presque comme un documentaire. Prenez de véritables agents de la BPM, mettez-les face à une caméra, tournez et vous obtiendrez pratiquement la même chose. Et à partir de là, Maïwenn compose une oeuvre proche de nous. Par exemple, la façon dont parlent les personnages de ce film est tellement semblable à celle que nous utilisons tous dans le vie de tous les jours qu'elle en rend ce qu'ils disent encore plus vrai. On croirait que ce qui se passe sous nos yeux n'est absolument pas oeuvre de fiction. Et cela permet au spectateur de se sentir beaucoup plus en lien avec ce qui se passe sur l'écran. Du coup, certains passages deviennent tout à fait bouleversants. Polisse est finalement un film qui vous touche au coeur et qui, par moments, vous prend aux tripes. Pourtant, l'ensemble souffre de quelques petites inégalités qui font que certains passages ont un intérêt bien moindre, voire forment des longueurs. Néanmoins, Polisse reste un film de grande qualité.

     Côté casting, Maïwenn a réussi à réunir des acteurs aussi variés que bons. Marina Foïs, Karin Viard font partie de ceux que l'on a déjà vu et qui se confirment de plus en plus, film après film. Mais en parallèle, Polisse amène son lot de nouveaux visages. Joey Starr (bien que ce ne soit pas un inconnu) prouve qu'il n'est pas que le rappeur de NTM. Il est aussi un acteur plutôt bon qui peut très bien se montrer émouvant. Mais, sans entrer dans le détail, il convient également de souligner les prestations de Nicolas Duvauchelle, Frédéric Pierrot, Naidra Ayadi (qui mérite amplement son César)... Tous portent le film aux nues.

     Maïwenn signe donc ici une oeuvre originale et inattendue qui peut surprendre ou dérouter mais qui sera toujours très émouvante.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     Maïwenn, qui a déclaré vouloir se consacrer entièrement à la réalisation, fait probablement ici sa dernière apparition en tant qu'actrice.

     Polisse a notamment remporté le Prix du Jury à Cannes, le César du Meilleur jeune espoir féminin (pour Naidra Ayadi), le César du Meilleur Montage et le Globe de Cristal de la Meilleur Actr(ice (pour Marina Foïs et Karin Viard ex-aequo)

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17 août 2012 5 17 /08 /août /2012 17:25

     Harry Potter à l'Ecole des Sorciers, film fantastique de Chris Columbus. Avec Daniel Radcliffe, Rupert Grint, Emma Watson, Richard Harris...

La note de Tranches de Ciné : 4/5Harry-Potter-a-l-ecole-des-sorciers.jpg

 

     Ce film est suivi par Harry Potter et la Chambre des Secrets (Chris Columbus, 2002).

 

     Le pitch : Elevé par son oncle et sa tante, Harry Potter (D. Radcliffe) est un garçon comme les autres. Mais lorsque, le jour de ses onze ans, un demi-géant vient le chercher et lui annonce qu'il est en fait un sorcier qui doit aller en cours à l'école de sorcellerie Poudlard, c'est tout l'univers de Harry qui est chamboulé. Dès lors, il découvre tout un autre monde qu'il ignorait ainsi que son passé. Mais les aventures ne font que commencer.

 

     La critique : Je reconnais que j'ai fait un peu léger sur le pitch cette fois-ci. Mais bon, tout le monde connaît cette histoire (enfin je crois...).

     Adaptation du premier roman de la saga de J.K. Rowling, Harry Potter à l'Ecole des Sorciers a pour lourde tâche de mettre en image un monde déjà bien présent dans l'imaginaire des fans. Il s'agit de donner formes et couleurs à tout cela ! Et Chris Columbus, avec toute la magie dont il sait faire preuve (sans vouloir faire de jeu de mots) réussit à tenir le pari. Il a su saisir l'essentiel de ce qui fait le caractère unique du monde de Harry Potter et le transposer de manière extrêmement fidèle à l'écran. Le film ne s'en porte que mieux. Enfin, il faut dire qu'il n'a que très peu de défauts. Le scénario colle parfaitement à la trame du roman, même si (densité de l'ouvrage oblige) quelques éléments ont malencontreusement disparu. Mais l'essentiel est sauf, c'est déjà ça. Ce qu'on reprochera principalement à Chris Columbus, c'est d'avoir donné un caractère que je trouve très enfantin à cet univers. Si le film garde tout le sérieux du roman, il n'empêche que sur quelques points, on se dirige complètement vers le film pour enfants. Sans doute cela est-il dû au fait que Chris Columbus a voulu faire un film d'émerveillement. Costumes et musique (5/5 pour John Williams d'ailleurs, comme toujours) sont notamment là pour enrichir cet aspect.

     Côté casting, la tâche était là aussi difficile. Incarner Harry, Ron, et Hermione, cela peut sembler simple mais les fans sont au tournant. Et, heureusement, le trio de tête n'est pas amoché...enfin pas trop. Mettons ça sur le compte de la jeunesse des acteurs à l'époque mais l'interprétation est assez inégale. En particulier chez Daniel Radcliffe qui joue constamment sur un petit panel d'expressions qui se répètent régulièrement. On a ainsi "Harry content", "Harry triste", "Harry en colère", etc... Bref, il n'est pas assez varié. Son comparse Rupert Grint st quant à lui plus à l'aise semble-t-il sans pour autant être exceptionnel. En fait, c'est surtout Emma Watson qui s'en sort le mieux. Energique, à l'image de son personnage, elle est bien plus expressive que Daniel Radcliffe ou Rupert Grint et offre une excellente Hermione.

     Ce tout premier épisode de la saga s'avère donc plutôt être une réussite. Mais l'important, dans une saga, reste la constance ou (dans le meilleur des cas) l'amélioration.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     Parmi tous les noms de réalisateurs qui circulèrent pour tourner ce film, on notera la présence de Steven Spielberg, Ivan Reitman, Robert Zemeckis ou encore Mike Newell. Ce dernier réalisera finalement Harry Potter et la Coupe de Feu.

     Toujours du côté des noms pressentis, Tim Roth a été envisagé dans la peau du professeur Severus Rogue.

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17 août 2012 5 17 /08 /août /2012 16:21

     Le Prince du Pacifique, film d'aventures d'Alain Corneau. Avec Thierry Lhermitte, Patrick Timsit, François Berléand, Marie Trintignant...

La note de Tranches de Ciné : 3/527527-b-le-prince-du-pacifique.jpg

 

     Le pitch : Pendant la Première Guerre mondiale, le capitaine Alfred de Morsac (T. Lhermitte) est envoyé en Polynésie pour recruter des tirailleurs coloniaux. Sur place, il découvre que le commandant Lefebvre (F. Berléand) participe à du trafic d'esclaves. Mais en tentant de le démettre de ses fonctions, Alfred de Morsac se heurte à plus fort que lui et finit dans les geôles du bateau. Là, il rencontre Barnabé (P. Timsit), qui deviendra bien malgré lui son compagnon pour stopper les plans de Lefebvre.

 

     La critique : Le Prince du Pacifique tente de faire quelque chose d'assez peu commun dans le paysage cinématographique français : raconter une histoire où se mêlent aventure et fantastique. Et si le résultat n'est pas décevant, il n'est pas non plus excellent.

     Pourtant, l'ensemble part sur de bonnes bases avec ce courrier qui arrive sur une île perdue et qui donne l'occasion à un vieillard de raconter son histoire. On rejoint un peu le début classique du genre avec le vieux héros qui va partager ses aventures. Et le début du récit n'est pas mal mais, hélas, l'ensemble va finalement stagner. Dès le départ, le spectateur est mis dans le bain : le commandant esclavagiste, le prisonnier un peu boulet sur les bords, la légende du héros qui va sauver le peuple de l'île... Les éléments sont déjà là et cette précipitation ôte toute réelle possibilité de surprise à l'histoire. Suit donc une série de péripéties (certaines attendues, d'autres non) pour amener jusqu'au dénouement. Et c'est tout. Ainsi, le récit, pourtant pas si mal proposé et pas si mal composé, perd de sa saveur.

     Côté casting, on se croirait dans Un Indien dans la Ville. Thierry Lhermitte et Patrick Timsit reforment leur duo et celui-ci marche toujours aussi bien. Indépendemment l'un de l'autre, les deux acteurs ne sont pas mauvais (en particulier Lhermitte) mais, ensemble, ils forment un couple comique qui fonctionne, rappelant vaguement Laurel et Hardy. François Berléand quant à lui est un bon acteur mais là, il est dans la démesure. Exagération mise à part, il force le trait et donne une caricature de son personnage en le rendant complètement hystérique.

     Le Prince du Pacifique dispose donc de plusieurs atouts mais ne s'en sert pas aussi bien qu'on pourrait l'espérer, que ce soit dans le scénario ou dans le casting.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     Il s'agit de la troisième collaboration entre Alain Corneau et Marie Trintignant, après Série Noire en 1979 et Le Cousin en 1998.

     Thierry Lhermitte s'est particulièrement investi dans ce film. En plus d'en être l'acteur principal, il en a également co-signé le scénario et a endossé le rôle de coproducteur.

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11 août 2012 6 11 /08 /août /2012 16:01

     The Amazing Spider-Man, film de super-héros de Marc Webb. Avec Andrew Garfield, Emma Stone, Rhys Ifans, Sally Field...
La note de Tranches de Ciné : 4/5affiche-the-amazing-spider-man-1-.jpg

 

     Le pitch : Peter Parker (A. Garfield) est un garçon comme les autres. Un peu geek, c'est aussi un peu un loser qui se laisse facilement marcher sur les pieds. Alors qu'il s'interroge sur ses parents, morts des années plus tôt, il se rend chez Oscorp, là où travaillait son père, afin d'y rencontrer le docteur Curt Connors (R. Ifans). Errant dans les couloirs, il se fait malencontreusement mordre par une araignée sujet à des expériences au sein d'Oscorp. Peu à peu il développe d'étranges pouvoirs et va devenir Spider-Man.

 

     La critique : Même si elle s'est terminée en demie-teinte avec un troisième opus bancal, il est difficile de passer derrière la trilogie de Sam Raimi, qui avait su ravir autant les fans de l'homme-araignée que les néophytes. Et pourtant, voilà que Marc Webb s'y essaie.

     Ce qui s'avère être ici le premier volet d'une nouvelle saga axée autour de Spider-Man (comment envisager que ce film soit classer sans suite ?) permet à Marc Webb de prouver qu'on peut faire aussi bien que Sam Raimi. La question n'est finalement pas de comparer les deux oeuvres (on ne compare pas ce qui ne peut pas l'être) mais de voir que, dans un style différent, l'univers peut également fonctionner. Je trouve qu'avec cet Amazaing Spider-Man, Webb modernise le héros et ce qui l'entoure. Peter Parker n'est plus l'intello coincé qu'il était chez Sam Raimi mais plutôt un jeune lambda, geek, ado, ce que vous voulez... Bref, ça pourrait être n'importe qui. Et cet aspect "banal" (à défaut d'autres termes) se retrouve dans l'ensemble de l'univers ici composé. Peter Parker, avant de devenir Spider-Man est confronté à des contraintes et des choix que nous croisons nous-mêmes quotidiennement. Mais il faut tout de même parler du super-héros. Celui-ci n'est plus aussi tranché que chez Raimi. Là où ce-dernier avait assez distinctement défini deux comportements propres aux deux identités, Marc Webb ne va pas si loin. Ainsi, il devient monnaie courante de voir Spider-Man assis au bord du toit d'un immeuble et passer un coup de fil à tante May qui veut qu'il ramène des oeufs. Webb veut qu'on n'oublie pas que Spider-Man est aussi Peter Parker, ce qui est une autre façon de parler de la difficulté à assumer cette double-identité. Le scénario enfin n'est pas si mal. S'il met du temps à se lancer réellement, il permet néanmoins dans ce temps de gestation de développer le passé de Parker et notamment de ses parents, ce qui offre des possibilités non-négligeables pour l'avenir. Assez rythmé enfin, le scénario ne souffre pas réellement de lacunes ou de pertes de vitesse et, même si quelques points auraient pu être mieux traités (l'arrivée de Spider-Man à la tour Oscorp est un peu tirée par les cheveux, non ?), il saura ravir le spectateur. En ce qui concerne les personnages, on remarquera l'absence de Mary-Jane Watson. Cela ne permet que de mieux coller au comic puisque Gwen Stacy y est la première petite amie de Peter Parker.

     Côté casting, j'avoue faire des découvertes, à commencer par Andrew Garfield, dont j'avais déjà entendu parler sans jamais avoir eu l'occasion de le voir à l'écran. Je ne m'attendais donc pas à grand chose afin de ne pas être déçu et, de toute façon, je ne l'ai pas été. Avec ses traits d'ado, Garfield incarne parfaitement ce nouveau Peter Parker comme Tobey Maguire était parfait pour le sien. Il le rend beaucoup plus proche de nous et lui donne une gestuelle et une gouaille qui ne sont pas sans rappeler le Spider-Man des comics d'origine. Emma Stone ensuite est non seulement jolie mais aussi douée. Si son jeu n'est pas non plus excellent, elle prouve qu'elle a du talent à revendre et celui-ci ne devrait que s'accroître dans l'avenir si on lui offre des rôles à sa mesure. Ici, elle devient l'alter ego parfait d'Andrew Garfield en incarnant l'adolescente qu'on croise tous les jours. Enfin, Rhys Ifans, qui endosse le rôle du docteur Connors, n'a rien à prouver. Son talent est déjà reconnu et se confirme ici. Il joue juste, sans fioritures (même s'il en rajoute par moments mais ce n'est pas vraiment grave au vu de sa prestation globale).

     Marc Webb réussit donc là où on l'attendait au tournant. Il crée sa propre version de Spider-Man sans supplanter celle de Sam Raimi. Chacune étant propre à elle-même, elles sont pour le moment à jeu égal.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     Une suite est d'ores et déjà programmée pour le 2 Mai 2014. Si la présence d'Andrew Garfield n'est pas à mettre en doute, celle de Marc Webb n'a pour l'heure pas encore été confirmée.

     Afin de se préparer au rôle de Curt Connors, Rhys Ifans a passé quelques temps sans se servir de son bras droit, celui-ci fixé dans son dos. Il a notamment appris à cuisiner et à nouer sa cravate avec un seul bras.

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