Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 10:14

     Quatre Mariages et Un Enterrement, comédie de Mike Newell. Avec Hugh Grant, Andie MacDowell, Kristin Scott Thomas, John Hannah...

La note de Tranches de Ciné : 3,5/511-4mariages_1enterrement_aff.jpg

 

     Le pitch : Charles (H. Grant) est célibataire, tout comme l'ensemble de son cercle d'amis, malgré ses nombreuses conquêtes passées. Lors d'un mariage, il rencontre Carrie (A. MacDowell), une Américaine dont il tombe sous le charme. Néanmoins, leur rencontre ne sera que de courte durée. Malgré tout, leurs chemins se croiseront à nouveau.

 

     La critique : La comédie romantique n'est pas mon genre préféré et pourtant, ces derniers temps, je ne vois pratiquement que de ça. Mais ça a au moins eu l'avantage de me faire découvrir Quatre Mariages et Un Enterrement.

     J'avoue que j'attendais quelque chose de bien de la part de ce film, tant on m'en a parlé auparavant en des termes élogieux. Et finalement, ce film qu'on m'a souvent présenté comme "le modèle type de la comédie romantique" m'a plu...mais sans plus. Dans l'ensemble, il faut reconnaître que j'ai plutôt apprécié cette comédie. L'humour anglais est bien présent et fait régulièrement mouche. On pensera à ce sujet à l'excellente scène du mariage mené par un curé incarné par l'hilarant Rowan Atkinson et qui semble bien plus impressionné que les mariés eux-mêmes. Cependant, il faut aussi dire que cet humour là n'est pas poussé à son paroxysme. On en rigolera toujours mais on en attendra toujours plus aussi. Concernant le scénario, on peut dire qu'il est assez riche et qu'il propose quelques détails inattendus mais, quand même, ça tourne un peu en rond au bout d'un moment. Je veux bien que ce soit une comédie romantique et que, par conséquent, tout ne soit pas facile, mais franchement, ce jeu du chat et de la souris entre Charles et Carrie tend un peu à lasser au bout d'un certain temps. Pour autant, le film est agréable car il y règne une atmosphère qui l'est tout autant, imprégnée de l'amitié forte qui unit Charles et ses amis.

     Côté casting, on est servi. Je ne les reprendrais pas un par un mais Hugh Grant, Andie MacDowell, Kristin Scott Thomas, John Hannah ou encore Simon Callow sont tous vraiment bons. Et, bien sûr, on relèvera la performance de Rowan Atkison, tout simplement hilarant. Il fait de son curé un personnage culte qui lui vaut même d'apparaître sur l'affiche malgré un rôle pas si important que ça au final.

     Cette comédie romantique constitue donc un bon divertissement mais on regrettera le manque d'audace et d'originalité du scénario.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     C'est la deuxième fois que Hugh Grant et Kristin Scott Thomas se croisent, deux ans après Lunes de Fiel de Roman Polanski.

     Faute d'un budget suffisant (6 millions $), la production a dû demander aux figurants d'amener leurs propres costumes.

Partager cet article
Repost0
27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 09:46

     Flashdance, comédie musicale d'Adrian Lyne. Avec Jennifer Beals, Michael Nouri, Belinda Bauer, Lilia Skala...

La note de Tranches de Ciné : 3/5flashdance-1.jpg

 

     Le pitch : Alex (J. Beals) est une jeune femme qui travaille comme soudeur sur un chantier. La nuit, elle danse dans un cabaret. Mais son objectif, c'est intégrer une grande école de danse classique. Si cet ambition semble vouée à l'échec, l'arrivée de Nick (M. Nouri) dans la vie d'Alex pourrait bien tout changer.

 

     La critique : Culte pour certains, navet pour d'autres, Flashdance fait partie de ces films qui divisent les spectateurs. C'est malheureusement le risque avec le genre (ô combien dangereux) de la comédie musicale.

     Pourtant, peut-on réellement parler de comédie musicale avec Flashdance ? Après tout, si l'on a beaucoup de scènes de danses, on ne peut pas vraiment dire que celles-ci (où les chansons qui vont avec) font avancer quoi que ce soit. Par exemple, dans The Blues Brothers, les chansons faisaient partie intégrante de l'histoire du film, elles le ponctuaient d'une manière importante. Ici, je n'ai pas du tout le même ressenti. Pour moi, les scènes de danse ne servent pas à autre chose qu'à rappeler constamment la passion de l'héroïne pour cet art. Et d'ailleurs, puisqu'on parle de cette passion, on regrette qu'elle soit si facilement mise de côté, au profit de la romance entre Alex et Nick. Pourtant, il me semble que c'était primordial. Après tout, l'objectif majeur d'Alex (avant d'être amoureuse) n'est-il pas d'intégrer cette prestigieuse école de danse ? Mais malgré cela, le film se concentre surtout sur cette romance, quitte à la rendre, à mon avis, un peu trop pesante. Néanmoins, on soulignera l'incroyable qualité des danses exécutées par Alex tout au long du film. Elles sont incroyables et particulièrement physiques.

     Côté casting, on retrouve la encore toute jeune Jennifer Beals, qui joue finalement assez bien. Si elle ne semble pas toujours à l'aise (mais on mettra ça sur le dos d'une expérience d'actrice encore très limitée à l'époque), elle réussit toutefois à être assez captivante pour ne pas laisser le spectateur décrocher. Quant à Michael Nouri, il apporte ce qu'il manquait à Jennifer Beals : une certaine assurance, une présence plus forte et plus consistante. Le duo s'équilibre finalement assez bien.

     Flashdance est donc une comédie musicale qui pèche dans quelques détails mais qui reste malgré tout un bon divertissement (à condition d'aimer la danse bien sûr).

 

     Le "Oh, au fait !" :

     Jennifer Beals a été doublée pour les scènes de danse par la Française Marine Jahan.

     Demi Moore a été la première évoquée pour le rôle d'Alex.

Partager cet article
Repost0
21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 11:16

     Jean-Philippe, comédie de Laurent Tuel. Avec Fabrice Luchini, Johnny Hallyday, Guilaine Londez, Antoine Duléry...

La note de Tranches de Ciné : 3,5/5jeanphilippe1.jpg

 

     Le pitch : Fabrice (F. Luchini) est fan de Johnny Hallyday. Il a d'ailleurs la plus grande collection liée à son idole du département. Mais un soir, il est victime d'un accident et se retrouve à l'hôpital. Le lendemain, à son réveil, sa collection dédiée à Johnny est devenue un collection de canettes de bière et l'idole des jeunes n'existe plus. Ou plutôt, il semble qu'elle n'ait jamais existé car personne ne le connaît. Fabrice est désemparé mais retrouve bientôt Jean-Philippe Smet (J. Hallyday). Ce dernier n'est jamais devenu le rockeur que tout le monde connaît mais, pour Fabrice, il n'est pas trop tard.

 

     La critique : L'idée de faire un film qui tourne autour de notre monde mais où un petit détail absent fait toute la différence n'est, en soi, pas nouvelle. En revanche, faire de Johnny Hallyday ce petit détail qui change tout, ça l'est !

     J'avoue que la première fois que j'ai entendu parler de film (il y a bien longtemps maintenant), j'ai eu très peur. La raison : j'ai cru qu'il s'agissait d'un film sur Johnny Hallyday. Et puis les infos se sont rapidement complétées pour finalement me faire connaître ce pitch absolument invraisemblable. Invraisemblable mais tout de même audacieux et amusant. Faire disparaître Johnny de la surface du globe. Enfin pas totalement puisque Jean-Philippe Smet est toujours là, lui (pour ceux qui ne sauraient pas et/ou qui n'auraient pas compris, il s'agit là du véritable nom de Johnny Hallyday). A partir de là, se déroule sous nos yeux une histoire originale aux péripéties drôles et loufoques. Néanmoins, on ne va pas beaucoup plus loin. Après tout l'histoire se résume assez simplement : Fabrice veut faire de Jean-Philippe le Johnny qui sommeille en lui. Et c'est tout. Alors, comme je l'ai dit, c'est drôle, amusant, original et tout ce que vous voulez de positif mais, d'un autre côté, c'est vite limité. Les fans du rockeur apprécieront probablement de voir ainsi évoluer un de leur semblable aux côtés de leur idole et les non-fans s'amusent de voir Johnny dire : "Johnny, je l'emmerde". Mais le scénario reste quand même trop basique. Il aurait vraiment mérité d'être plus enlevé, même si je conçois que le point de départ est déjà bien barré. j'en voulais plus finalement. Pour terminer, je tiens à souligner la subtilité avec laquelle des tonnes de référence à la carrière de Johnny ont été disséminées dans le film.

     Côté casting, je retrouve avec plaisir un Fabrice Luchini en grande forme. Il est toujours égal à lui-même, avec sa gestuelle et sa gouaille habituelle et c'est un véritable plaisir de le voir prêter son jeu à un personnage aussi passionné que lui. Quant à Johnny, je suis plutôt satisfait de ce qu'il offre. Il est à l'aise dans le jeu et évolue très bien à côté de Luchini, à qui il renvoie plutôt bien la balle. On saluera le second degré dont il a dû faire preuve pour accepter ce rôle particulier.

     Finalement, si ce Jean-Philippe reste convenable et drôle, il est également assez attendu et plat. Un sentiment mitigé domine quand on sort de ce film.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     Il ne s'agit pas du premier travail en commun pour Johnny Hallyday et Fabrice Luchini. Les deux hommes s'étaient rencontrés sur le tournage de Conseil de Famille (Costa-Gavras, 1986).

Partager cet article
Repost0
21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 10:24

     Retour à Cold Mountain, drame d'Anthony Minghella. Avec Jude Law, Nicole Kidman, Renée Zellweger, Brendans Gleeson...

La note de Tranches de Ciné : 4/518371702w434hq80ov5.jpg

 

     Le pitch : Pendant la Guerre de Sécession, Ada Monroe (N. Kidman) et son père, un pasteur, arrivent à Cold Mountain, village loin des grandeurs de la ville et qui semble encore épargné par le conflit qui divise le pays. Là, Ada rencontre Inman (J. Law), un ouvrier un peu farouche mais qui ne tardera pas à être séduit par la jeune femme, elle-même sous le charme de cet homme de la campagne. Les deux êtres vont néanmoins voir leur amour grandissant mis à l'épreuve par la guerre, qui gagne bientôt Cold Mountain.

 

     La critique : Sur le papier, Retour à Cold Mountain semble tout avoir du drame romantique un peu niaiseux par excellence. Et pourtant, on finit par se retrouver bien loin de tous ces clichés (ou presque).

     Car oui, il faut bien le reconnaître, les clichés sont là : le coup de foudre inattendu entre deux êtres que (presque) tout oppose, les liaisons épistolaires sans fin, la passion dévorante... Anthony Minghella n'hésite pas et reprend tout de qui fait le succès de ce type de film, rappelant parfois un peu des oeuvres du genre d'Autant en Emporte le Vent. Malgré cela, on ne peut pas non plus dire que ce film ne s'adresse qu'aux jeunes femmes en manque de sentimentalisme. Non, car Retour à Cold Mountain est bien plus que ça. C'est une oeuvre poignante qui transporte le spectateur au-delà de ces clichés. Il les impose, les multiplie même, mais sait les faire oublier aussi vite qu'ils sont arrivés. Et cela est notamment réussi grâce à une mise en scène élaborée et complète qui ne laisse pas la moindre petite erreur (ou alors si petite qu'on l'oubliera vite). Anthony Minghella va même jusqu'à mélanger les genres dans son film. Film historique, drame, romance, comédie, on retrouve toujours un peu de tout ça et le mélange fonctionne plutôt bien. Si le film accuse néanmoins une certaine longueur qui pourra perdre certains spectateurs, il en retiendra sûrement la plupart tant il est bien construit : mise en scène, esthétique, scénario, tout est maîtrisé.

     Côté casting, on a bien sûr un duo de tête épaulé par un second rôle formidable mais, franchement, quelle belle brochette d'acteurs que voilà ! Jude Law, Nicole Kidman, Renée Zellweger, Brendan Gleeson, Natalie Portman (que j'admire), Philip Seymour Hoffman, Donald Sutherland, Cillian Murphy et même Jack White (qui nous gratifie au passage d'une excellente chanson) ! Fantastique ! Alors, évidemment, je ne reviendrai pas sur tout le monde (ça sera bien trop long) mais je dirais juste que Jude Law est parfait. Il a tout ce qu'il faut pour interpréter Inman. Il lui donne exactement ce qui est nécessaire pour en faire un homme bourru mais tendre, farouche mais passionné. Nicole Kidman ensuite apporte son côté un peu frêle à cette Ada Monroe qui ne manque absolument pas de l'être. Enfin, Renée Zellweger fait de sa Ruby Thewes le personnage à la fois comique et attachant de ce film. Elle ressemble finalement un peu à Inman par son ambivalence : un côté bourru mais aussi un côté tendre.

     Bref, Anthony Minghella réussit un coup quasiment parfait avec ce Retour à Cold Mountain complet.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     Tom Cruise devait d'abord interpréter Inman mais son cachet étant trop élevé pour Miramax (25 millions de dollars), il s'est rapidement retiré du projet au profit de Jude Law.

     C'est d'ailleurs la deuxième fois qu'Anthony Minghella et Jude Law travaillent ensemble, 5 ans après Le Talentueux M. Ripley.

Partager cet article
Repost0
21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 09:35

     Vengeance, thriller de Johnnie To. Avec Johnny Hallyday, Anthony Wong Chau-Sang, Ka Tung Lam, Suet Lam...

La note de Tranches de Ciné : 3/5vengeance.jpg

 

     Le pitch : A Macao, Irene Thompson (S. Testud) et sa famille sont victimes de l'attaque de trois hommes armés. Elle seule s'en sort vivante. Son père, Francis Costello (J. Hallyday) se rend alors sur place avec une idée fixe : venger sa fille. Pour cela, il engage bientôt trois tueurs.

 

     La critique : Après une absence certaine, Tranches de Ciné revient (que voulez-vous, on n'a pas toujours le temps de faire ce qu'on aime). Et pour relancer le blog, voici la critique de Vengeance, un thriller dont je ne savais pas trop quoi attendre mais qui m'a plutôt agréablement surpris.

     J'avoue qu'avant de voir ce film, je n'avais strictement jamais entendu parler de Johnnie To, ce qui explique mon incapacité à pronostiquer quoi que ce soit quant à la qualité du film. Et ce n'est pas plus mal finalement puisque ça me permet d'avoir une forme de surprise en découvrant ce thriller rondement mené. Le scénario en lui-même est loin d'être bancal, en tous cas dans ses idées. Il pose les éléments de l'histoire de manière correcte et cohérente même si l'on pourra regretter quelques petites facilités. En revanche, là où ça coince un peu plus, c'est avec l'inégalité de l'intensité de l'histoire sur toute la durée du film. Je m'explique. La première scène est extrêmement intense. Il s'y passe des choses fortes en très peu de temps. Puis, une fois le titre passé, on sent déjà un ralentissement en comparaison de ce que cette scène d'ouverture laissait envisager. Néanmoins, on avance à un rythme plutôt correct et tout ce qui se déroule à présent nous tient en haleine. Tant et si bien qu'au bout d'un moment, j'ai eu peur que le film ne soit déjà fini. Tout va si vite qu'on a l'impression qu'en une heure ou moins, ça va être bouclé. Mais pas du tout. Car il faut tenir 1h48 (la durée du film au final). Et puisqu'on a énormément avancé en peu de temps, et bien il va falloir faire tenir le peu de choses qu'il reste à raconter sur une durée proportionnellement plus longue. Et pour cela, quoi de mieux que de tout ralentir ? L'action devient beaucoup plus lente, les événements perdent énormément en intensité et on finit même par penser que Johnnie To ne savait plus trop où aller avec cette histoire. Des éléments qui auraient pu être réglés en quelques minutes durent bien trop longtemps et cela finit par lasser. Finalement, on ressort assez partagé de ce film dont on croyait qu'il allait nous tenir en haleine jusqu'au bout et qui, finalement, s'essouffle à cause d'un manque d'idées.On soulignera tout de même la qualité de la mise en scène. Esthétiquement parlant, c'est réussi, il n'y a aucun doute à avoir là-dessus. J'ai énormément apprécié ces plans dignes des meilleurs westerns (je pense notamment à la scène du duel dans le parc, la nuit, formidable !). Tout est très stylisé, jusque dans les effusions de sang, qui ne sont pas si sanglantes que ça. Sur ce point là, je dis bravo.

     Côté casting maintenant, on retrouve un Johnny Hallyday pas mal mais pas non plus au top. S'il n'est pas mauvais acteur, je trouve tout de même qu'il ne se force pas beaucoup. Pas autant que dans le Jean-Philippe de Laurent Tuel (dont la critique devrait bientôt arriver d'ailleurs), où il m'avait tout à fait convaincu. Là, j'ai l'impression qu'il ne sait pas trop quoi faire. Fort heureusement, le niveau est relevé par ses trois acolytes et notamment par Anthony Wong Chau-Sang, qui interprète le chef des trois tueurs d'une manière plus que convenable. Il dégage un je-ne-sais-quoi de particulier qui confère à ce personnage tout ce qu'il faut pour en faire un homme à la fois dur, fort mais aussi sympathique. Car non, à la fin, on ne le déteste pas cet homme là.

     Johnnie To signe donc ici un thriller intéressant mais qui aurait mérité un traitement plus intéressant. Dommage que le tout s'essouffle sur la fin car tout cela semblait plus que prometteur.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     C'est pour Alain Delon qu'a été écrit le personnage de Francis Costello, finalement campé par Johnny Hallyday.

     En dehors de Johnny Hallyday et d'Anthony Wong Chau-Sang, aucun acteur n'a pu lire le scénario avant le début du tournage. Johnnie To souhaitait en effet conserver les effets de surprise.

Partager cet article
Repost0
22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 18:29

     Je suis une Légende, film de science-fiction de Francis Lawrence. Avec Will Smith, Alice Braga, Charlie Tahan, Salli Richardson...

La note de Tranches de Ciné : 5/5affiche-Je-suis-une-legende-I-Am-Legend-2006-5.jpg

 

     Le pitch : Dans un futur proche, un remède contre le cancer se révèle être un terrible virus qui va décimer la population humaine. Après la mise en quarantaine de New-York, le docteur Robert Neville (W. Smith) se retrouve seul dans la ville et poursuit ses travaux pour trouver un moyen d'éradiquer le virus. Mais il n'est pas seul. New-York cache également des mutants, victimes du virus, qui ne sortent que la nuit pour se nourrir de tout, y compris d'êtres humains.

 

     La critique : Adaptation du roman de Richard Matheson, Je suis une Légende est une réussite.

     Imaginez, on vous propose de faire un film sur un homme qui vit seul avec son chien dans un New-York désert. Mais maintenant, ajoutez un virus mortel et des mutants-zombies voraces. Voilà, vous êtes arrivé (à peu de choses près) au point de départ de ce film. Et si l'idée peut laisser perplexe, elle n'en finit pas de nous surprendre. C'est vrai, voir un homme et son chien seuls pendant près d'1h30, ça a de quoi vous laisser croire que l'ennui est proche. Mais non ! Et pourquoi ? Et bien tout simplement parce que le scénario est parfaitement bien construit. L'idée se révèle brillante tant le film nous tient en haleine. On ne sait jamais trop si un de ces monstres ne va pas surgir de quelque part pour arracher tripes et boyaux du pauvre docteur Neville. On appréciera également l'idée de nous expliquer certains éléments par le biais de flashbacks bien insérés dans la trame générale du film. On en découvre alors plus sur le pourquoi de cette catastrophe mais également sur l'état d'esprit du héros de ce film. Je parle de héros et non de personnage principal d'ailleurs tout simplement parce que le personnage incarné par Will Smith a tout d'un héros. C'est l'homme qui reste, qui cherche jusqu'au bout et pas seulement pour lui. Alors oui, ça fait un peu cliché mais là, c'est tout à fait approprié.

     Mais surtout, ce film permet quelque chose d'important. Il confirme le talent de Will Smith et sa capacité à porter un film totalement seul (à quelques scènes près). Dans ce type de scénario, prenez un acteur de niveau moyen et c'est le flop assuré. Là, c'est Will Smith qui fait le job et il le fait très bien. Il est non seulement présent physiquement à chaque séquence mais il occupe tout l'espace, il capte l'attention entière du spectateur et ne le laisse pas décrocher. Il rend son docteur Neville si incroyable qu'on veut savoir ce qui va lui arriver par la suite.

     Francis Lawrence signe donc un excellent film de science-fiction avec un Will Smith hors normes.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     L'idée de faire ce film remonte aux années 1990. C'est finalement Francis Lawrence qui le réalise pour un sortie en 2007, après que le scénario soit passé entre les mains de Ridley Scott, Rob Bowman et Michael Bay.

     Et si plusieurs réalisateurs ont été envisagés, plusieurs acteurs l'ont été aussi pour le rôle finalement tenu apr Will Smith : Nicolas Cage, Arnold Schwarzenneger, Mel Gibson, Tom Cruise, Kurt Russel ou encore Michael Douglas.

Partager cet article
Repost0
19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 09:46

     Walkyrie, film historique de Bryan Singer. Avec Tom Cruise, Caprice Van Houten, Bill Nighy, Kenneth Branagh...

La note de Tranches de Ciné : 4/5walkyrie_affiche.jpg

 

     Le pitch : Patriote, le colonel Stauffenberg refuse de voir Hitler entraîner l'Allemagne dans le chaos de la Seconde Guerre mondiale. En 1942, après avoir été blessé au combat en Tunisie, il rejoint un groupe de militaires allemands qui souhaitent la chute d'Hitler. D'abord conspirateur parmi d'autres, le colonel Stauffenberg devient bientôt l'élément-clé de l'Opération Walkyrie : il va devoir assassiner Hitler.

 

     La critique : Quand on parle de la Seconde Guerre mondiale, on oublie (trop) souvent que les Allemands n'étaient pas tous des nazis sanguinaires à l'époque. Bryan Singer vient donc apporter un coup de projecteur mérité sur une des tentatives les plus ambitieuses d'assassinat contre Hitler.

     Basé sur des faits réels, Walkyrie a tout d'un bon film historique. Premièrement, il fait l'effort de reprendre les choses telles qu'elles se sont passées dans la réalité. Si on se doute évidemment que tout ne s'est pas déroulé tel que c'est présenté ici, on soulignera quand même la grande fidélité du réalisateur à l'Histoire avec un grand H. Chacune des étapes de l'Opération Walkyrie notamment se déroule aux bons moments. Si cette remarque peut sembler étrange (après tout, un film historique est censé relater les faits tels qu'ils se sont déroulés), je préfère quand même la faire parce que l'on sait que certains films de ce genre se passent assez facilement de la réalité des faits pour mieux adapter le récit à un public plus large (transformer un événement historique en blockbuster, c'est assez facile finalement). Mais Bryan Singer a une conscience professionnelle et reprend tout comme il le faut. Excellent point.

     Côté casting, j'avoue avoir été un peu décontenancé. Mais attention, je ne dis pas que les acteurs de ce film sont mauvais ! Tom Cruise par exemple m'a particulièrement plu. C'est avec ce genre de films qu'on arrive à se rappeler que c'est aussi un excellent acteur, ce qu'il nous fait parfois oublier depuis quelques années. Bill Nighy ensuite, mais aussi Kenneth Branagh ou encore Tom Wilkinson jour parfaitement bien aussi, ça on ne peut pas le nier. Mais c'est surtout que ça m'a fait bizarre de voir des acteurs "so british" endosser le rôle de ces militaires allemands. Je regrette en fait de ne pas avoir vu plus d'acteurs allemands dans ce film. Bill Nighy et Kenneth Branagh par exemple sont, pour moi, beaucoup trop british pour incarner des Allemands. Néanmoins, c'est toujours un plaisir de voir évoluer ces deux acteurs !

     Bryan Singer signe donc ici une excellente adaptation de l'Opération Walkyrie dont on regrette cependant (hélas !) de connaître la fin avant de regarder le film...

 

     Le "Oh, au fait !" :

     Si la Résistance allemande vous intéresse, je vous recommande chaudement l'excellent Sophie Scholl - Les Derniers Jours, de Marc Rothemund et avec Julia Jentsch.

     Les excellents costumes de Walkyrie ont été conçus par Joanna Johnston, qui avait déjà réalisé ceux d'Il Faut Sauver le Soldat Ryan. Ceci explique cela donc.

Partager cet article
Repost0
12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 22:08

     Avengers, film de super-héros de Joss Whedon. Avec Chris Evans, Robert Downey Jr., Chris Hemswoth, Mark Ruffalo...

La note de Tranches de Ciné : 5/5affiche-du-film-avengers-10653856nhfdd

 

     Le pitch : Le S.H.I.E.L.D. a récupéré le Tesseract, dont ils veulent extraire une source d'énergie inépuisable. Mais Loki (T. Hiddleston), le dieu banni d'Asgard, a bien l'intention de le récupérer. Face à ce danger sans précédent, Nick Fury (S. L. Jackson), directeur du S.H.I.E.L.D. réunit les Avengers, un groupe de super-héros réunis pour sauver le monde : Iron Man (R. Downey Jr.), Captain America (C. Evans), Thor (C. Hemsworth), Hulk (M. Ruffalo), Hawkeye (J. Renner) et Black Widow (S. Johansson) vont lutter ensemble !

 

     La critique : Ce film, c'est le rêve d'innombrables fans à travers le monde. Enfin, les Avengers sont réunis sur grand écran, marquant ainsi l'apogée de cette toile cinématographique tissée par Marvel depuis le Iron Man de Jon Favreau en 2008 (j'ai d'ailleurs bien envie de vous concocter un petit dossier sur le sujet mais il faudra attendre les critiques de tous les films de cet univers).

     Voir réunis ce super-groupe sur grand écran, c'est forcément quelques chose qui laisse espérer de grandes choses. Car il s'agit déjà de faire un bon film mais, en plus, il faut réussir à ne pas favoriser un héros par rapport aux autres (sinon les fans attendront au tournant). Or, Joss Whedon relève le défi et l'emporte ! Quel film ! Extrêmement bien construit, il nous propose d'abord de retrouver nos héros les uns après les autres avant d'enfin les rassembler. Et cette première phase rassure déjà le fan : chaque héros est exactement le même que dans les différents films qui lui sont dédiés. J'ai donc retrouvé avec beaucoup de plaisir le Thor de Kenneth Brannagh, le Tony Stark de Jon Favreau et le Captain de Joe Johnston. Evidemment, en ce qui concerne Hulk, c'est un peu différent puisqu'il n'est plus interprété par Edward Norton, comme c'était le cas dans le film de Louis Leterrier. Mais nous reviendrons sur l'arrivée de Mark Ruffalo un peu plus tard. Il n'empêche que chacun des héros de ce film est fidèle à lui-même, tel qu'on l'attend. En ça, c'est déjà quelque chose de très bien. Après, il y a bien évidemment la trame principale du film : la lutte contre Loki. Et là, c'est à nouveau maîtrisé. Joss Whedon évite les raccourcis, les événements téléphonés et tous les défauts qu'on aurait été en droit de craindre. Non, il nous propose une histoire claire et haletante. D'ailleurs, c'est un peu lié, je tiens à souligner la qualité des plans. Avec ces scènes de combats, on aurait pu se retrouver face à un film dangereux pour les épileptiques (comme dans Transformers 2 notamment), où les plans s'enchaînent si vite qu'on n'a pas le temps de voir quoi que ce soit. Non, Whedon sait se poser, donne ses plans comme il faut et privilégie même le long plan glissé qui nous fait passer de la rue au toit d'un immeuble avec une fluidité redoutable. Très bien. Bon, vous l'aurez compris, le tout est tout à fait maîtrisé et est d'une grande qualité.

     Et la qualité se retrouve aussi au niveau du casting. Toutes les vedettes (ou presque) de l'univers Marvel sont de retour et offre un jeu d'égale qualité. Downey Jr., Hemsworth, Evans et les autres sont tous de retour et sont en grande forme. Mais revenons surtout sur le petit nouveau : Mark Ruffalo. Troisième interprète du géant vert Hulk (après Eric Bana et Edward Norton), il arrive tout à fait à s'imposer en Bruce Banner. Il correspond finalement assez bien au personnage avec son physique finalement assez commun, pas aussi imposant que celui de ces camarades de jeu. Il lui donne ce côté un peu fragile qui tranche avec le caractère bien trempé de Hulk, rappelant encore un peu plus le cas du Docteur Jeckill et Mister Hyde. J'en profite également pour revenir sur le cas de Jeremy Renner, que l'on apercevait rapidement dans le rôle d'Hawkeye dans le  Thor de Kenneth Brannagh et que l'on découvrait un peu plus dans  Mission : Impossible - Protocole Fantôme. Je disais dans cette dernière critique que j'avais hâte de le revoir et bien j'avais raison. Il m'a complètement convaincu. S'il incarne le héros le plus effacé (selon moi) de ce film, il réussit néanmoins à en faire un personnage de premier plan. Et cela, c'est grâce à une interprétation qui occupe tout l'écran quand elle est lancée. Jeremy Renner a selon moi de beaux jours devant lui dans le monde merveilleux du cinéma.

     Ainsi, c'est fait. Avengers a été porté au cinéma et avec brio. On en redemande !

 

     Le "Oh, au fait !" :

     C'est l'acteur Lou Ferrigno qui donne sa voix à Hulk quand celui-ci est déchaîné. Mais ce n'est pas la première fois que la carrière de l'acteur croise celle du monstre vert. Il était en effet la tête d'affiche de la série télé L'Incroyable Hulk à la fin des années 1970.

     Jeremy Renner a suivi un entraînement avec des champions olympiques de tir à l'arc pour maîtriser au mieux l'arme qui est celle d'Hawkeye.

Partager cet article
Repost0
11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 22:34

     X-Men - Le Commencement, film de super-héros de Matthew Vaughn. Avec James McAvoy, Michael Fassbender, Kevin Bacon, Jennifer Lawrence...

La note de Tranches de Ciné : 4,5/5XMen.jpg

 

     Le pitch : Dans les années 1960, le monde est divisé. Les Etats-Unis et l'URSS sont dans une des périodes les plus tendues de la Guerre Froide et un homme, Sebastian Shaw (K. Bacon), cherche à déclencher une guerre nucléaire. Deux mutants, Charles Xavier (J. McAvoy) et Erik Lehnscherr (M. Fassbender), vont alors s'allier et recruter d'autres mutants afin de lutter contre Shaw et l'empêcher d'exterminer les hommes. Les deux mutants sont aujourd'hui plus connus sous leurs pseudonymes respectifs : Professeur X et Magneto.

 

     La critique : Enfin ! Après des semaines plus que chargées, je relance Tranches de Ciné avec la critique de ce film que je voulais voir depuis un bon moment. En tant que grand amateur de l'univers Marvel et des X-Men, j'attendais beaucoup de cette genèse. Heureusement, Matthew Vaughn a parfaitement réussi son coup !

     Globalement, il n'y a pas vraiment à se plaindre avec ce film. Le début peut laisser perplexe car, en quelques minutes, on est sur trois chemins différents : celui de Shaw, celui de Charles Xavier et enfin celui de Lehnsherr (enfin Magneto). On avance peu à peu dans chacune de ces ouvertures et on en vient même à se demander si on n'avance pas un peu trop et que les liens risquent d'être difficiles à tisser entre elles. Et finalement, aucun souci. Vaughn relie ces trois histoires pour n'en faire qu'une d'une façon tout à fait honorable et logique. Et, à partir de là, on entre dans quelque chose de vraiment bon. L'histoire est très bien construite et, avouons-le, on prend un plaisir sans faille à découvrir les débuts de ces mutants dont on connaît le destin. Le seul vrai reproche que l'on puisse faire à Matthew Vaughn (mais c'est aussi valable pour tous les autres films tirés du comic), c'est d'avoir joué avec ce que l'on trouvait à l'origine dans la bande dessinée. Parmi les éléments qui peuvent choquer les puristes, on relèvera la composition de la première équipe des X-Men (même si, ici, on ne peut pas vraiment encore parler de X-Men), les origines des pouvoirs de Magneto ainsi que celles de son fameux casque... Assez peu de choses finalement mais tout de même. On notera également un ou deux détails qui empêchent finalement de lier ce film aux trois autres par leur incohérence. Je pense notamment au Cerebro, cette machine qui permet au Professeur X de trouver les mutants dans le monde. Ici, il nous est dit que le Cerebro a été conçu par Hank McCoy. Or, dans la trilogie, on nous dit que c'est Magneto et Charles Xavier qui sont à l'origine de cette machine. Peu de choses encore une fois mais, du coup, le lien ne peut pas être fait et je trouve ça dommage (pourtant Bryan Singer, qui a réalisé les deux premiers films, produit celui-ci). En revanche, de manière plus anecdotique, j'ai énormément apprécié le cameo de Hugh Jackman (mais je n'en dit pas plus pour ceux qui n'auraient pas vu le film...)

     Côté casting, je découvre encore un peu plus Michael Fassbender. En fait, je me rends compte que je ne l'ai vu que dans le Inglorious Basterds de Tarantino... Et bien il est temps de le voir plus souvent cet acteur parce que, franchement, quel acteur ! Son interprétation de Magneto est géniale et lui permet d'être au même niveau que l'excellent Ian McKellen, qui incarnait le super-méchant dans la trilogie originale. James McAvoy n'est toutefois pas en reste. Il donne à son Charles Xavier toute la jeunesse qu'il lui fallait. Car, on le sait bien, le Professeur X est un sacré boute-en-train en réalité et, ici, ça ressort parfaitement.

     Matthew Vaughn signe donc une très bonne adaptation des premières aventures des mutants les plus célèbres du monde. Bravo.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     A l'origine, c'est Bryan Singer qui devait réaliser ce film, comme il avait réalisé les deux premiers. Finalement, il se retrouve à la production et c'est Matthew Vaughn qui réalise. Et ça tombe bien, il avait failli réaliser X-Men - L'Affrontement Final.

     Le personnage de Havok (celui qui lance un laser rouge avec l'instrument que Hank McCoy lui fabrique) s'appelle en réalité Alexander Summers. Il s'agit du frère cadet de Scott Summers, plus connu sous le pseudonyme de Cyclope, ce qui laisse envisager l'apparition de ce dernier dans la suite de X-Men - Le Commencement, déjà prévue pour 2014.

Partager cet article
Repost0
23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 20:35

     Le Casse de Central Park, comédie de Brett Ratner. Avec Ben Stiller, Eddie Murphy, Casey Affleck, Matthew Broderick...

La note de Tranches de Ciné : 3/5Le-Casse-de-Central-Park-Affiche-France.jpg

 

     Le pitch : Les employés d'une résidence de luxe de New-York viennent à découvrir qu'un des riches occupants de l'immeuble n'est en fait qu'un escroc qui leur a fait perdre leurs retraites. Josh Kovaks (B. Stiller), chef des employés, est mis à la porte avec deux collègues après avoir menacé le voleur. Les trois compères ne comptent cependant pas en rester là et, avec un autre occupant de l'immeuble, recrutent Slide (E. Murphy), petite crapule qui peut les aider à cambrioler l'appartement de celui qui leur a fait tout perdre.

 

     La critique : A quoi s'attendre avec un tel film ? C'est bien la question qu'on vient facilement à se poser quand on le découvre. Autant l'histoire que le casting laisse tout envisager. Et finalement ?

     Et bien finalement, on n'est pas si déçu que ça. Non car ce film, s'il n'est pas non plus exceptionnel, a tout de ces comédies américaines qu'on savait nous offrir dans les années 1980-1990. On prend des personnages lambdas, assez basiques et on les emmène se fourrer dans des situations impossibles. Ingrédient essentiel aux comédies sus-citées, on le retrouve parfaitement ici. Que ce soit Kovaks ou n'importe lequel des employés de la résidence ou même Chase Fitzhugh (le milliardaire qui ne l'est plus), chacun des "héros-malgré-eux" de cette comédie sont plongés dans une histoire qui les dépasse. Malheureusement, ça ne suffit pas. Non car s'il est intéressant d'avoir l'ingrédient, encore faut-il avoir la recette qui va bien avec. Or, avec Le Casse de Central Park, si le scénario n'est pas non plus nul, il n'est pas franchement exceptionnel ou original. On a l'impression de voir quelque chose que l'on a déjà vu, du réchauffé en somme. Dommage car ça semblait pourtant plutôt bien parti.

     Côté casting, il ne manquait plus que des acteurs comme Owen Wilson ou Vince Vaughn et on aurait vraiment pu croire ce film sorti de la dernière décennie du XXème siècle ! Ben Stiller, Matthew Broderick et Eddie Murphy réunis dans un seul et même film, c'est bien quelque chose qu'on ne s'attendait plus à voir de nos jours. Enfin, ça donne au moins l'occasion à Eddie Murphy de retourner faire un tour dans une comédie de meilleure facture que les derniers films dans lesquels il a tourné. On retrouve alors le Eddie Murphy de Dr. Doolittle premier du nom ou de Showtime (qui n'était pas si mal que ça) et ça ne fait pas de mal ! On pourra dire plus ou moins la même chose de Matthew Broderick. Les deux acteurs signent en fait une performance à laquelle on ne s'attendait plus trop. Enfin, Ben Stiller reste quant à lui dans la lignée de ces derniers rôles. Il interprète le mec comme vous et moi, ne le fait pas si mal mais reste trop dans ce qu'il a déjà fait. Je retiendrai aussi Casey Affleck qui est sans doute celui qui m'aura le plus plu dans ce film.

     Brett Ratner signe donc une bonne comédie qu'on aurait toutefois voulu voir aller plus loin encore.

 

     Le "Oh, au fait !" :

     La voiture de Steve McQueen correspond bien au modèle du célèbre acteur mais en réalité, elle n'était pas rouge mais marron.

     La scène du défilé de Thanksgiving a impliqué de recréer ce défilé dans les rues une semaine après le vrai.

Partager cet article
Repost0